Loi électorale - Le découpage, principale pomme de discorde Autant d'avis que de candidats

Le chef du Parlement a jeté hier un pavé dans la mare du gouvernement en estimant que la loi électorale «ne sera pas débattue avant le début de l’année prochaine». Et pourtant le Premier ministre Sélim Hoss affirmait hier encore que le projet de loi pourrait être achevé en 24 heures… à condition d’éliminer la pierre d’achoppement que constitue le découpage des circonscriptions. Petite ou grande circonscription ? C’est là où le bât continue de blesser, M. Berry marquant une fois de plus sa préférence pour la circonscription unique. Il reste tout de même disposé à se contenter de la grande unité électorale. Le mohafazat constituera-t-il donc une formule de compromis entre le président de l’Assemblée et les partisans du caza, en l’occurrence l’écrasante majorité du camp chrétien ? En réalité, chacun tire à soi la couverture et, en définitive, il y a autant d’avis que de candidats virtuels aux prochaines législatives. Quoi qu’il en soit, à en croire les pronostics de M. Berry, le projet de loi électorale ne figurera pas à l’ordre du jour de la séance plénière.