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Actualités - CHRONOLOGIE

L'idée d'une enquête internationale fait son chemin

La commission des droits de l’homme de l’Onu pourrait adopter aujourd’hui à Genève le principe d’une enquête internationale sur les exactions commises au Timor-Oriental, en accord avec l’Indonésie. La commission doit de nouveau se réunir lundi après-midi en session extraordinaire sur cette question après que l’Union européenne, à l’origine de cette proposition d’enquête, eut accepté que des experts asiatiques puissent y participer. Jeudi et vendredi derniers, les pays asiatiques avaient rejeté toute idée d’enquête internationale après avoir objecté que l’Indonésie avait d’ores et déjà établi sa propre commission d’enquête et fait preuve de «bonne volonté» en acceptant la présence d’une force internationale dans l’île, sous l’égide de l’Onu. Les 53 pays membres de la commission des droits de l’homme doivent se prononcer à la majorité absolue sur cette question. Si elle est acceptée, il appartiendra au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, de créer cette commission d’enquête internationale et de la mettre en œuvre. Le Portugal, ancienne puissance coloniale au Timor-Oriental, est à l’origine de cette session extraordinaire de la commission, la quatrième du genre depuis sa création en 1946, après celles sur la Bosnie, à deux reprises, et le Rwanda. La commission des droits de l’homme est le principal organe de l’Onu dédié à cette tâche. Elle se réunit une fois par an, au printemps, en session ordinaire à Genève. Son rôle est d’examiner la situation des droits de l’homme dans les différents pays membres de l’Onu et ne dispose d’aucun pouvoir de sanctions.
La commission des droits de l’homme de l’Onu pourrait adopter aujourd’hui à Genève le principe d’une enquête internationale sur les exactions commises au Timor-Oriental, en accord avec l’Indonésie. La commission doit de nouveau se réunir lundi après-midi en session extraordinaire sur cette question après que l’Union européenne, à l’origine de cette proposition...