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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Ecoutes téléphoniques - Le débat est relancé Berry persiste et signe : les hommes politiques sont espionnés

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, persiste et signe : les communications des hommes politiques sont surveillées. Du coup, le débat sur l’existence d’un système d’écoutes téléphoniques est relancé à l’heure où l’ancien ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, maintient qu’un matériel de pointe destiné à l’espionnage téléphonique a été installé à Hazmieh. Ce que les propos de M. Berry révèlent, encore une fois, c’est l’ampleur du cafouillage officiel qui caractérise l’ouverture du dossier des écoutes téléphoniques. L’image est la suivante : un ministre de l’Intérieur qui nie l’existence d’un système d’écoutes, un chef de gouvernement qui relève des contradictions dans les indications fournies par les chefs de services de sécurité et qui demande des précisions à son ministre de l’Intérieur et un chef de Parlement qui assure que les hommes politiques sont espionnés. Mais M. Berry ne veut pas en dire plus. Durant son entretien avec les députés qu’il a reçus place de l’Étoile, il a assuré que «les écoutes existent sous toutes les formes : politique, sécuritaire et judiciaire». Ses proches révèlent qu’il détient des «données précises» lui permettant d’être catégorique en affirmant que les hommes politiques sont espionnés. Interrogés au sujet de ces données, les députés proches de M. Berry répondent par un large sourire. Ils laissent toutefois entendre que le chef du Parlement fait aussi partie des hommes politiques dont les communications sont placées sous surveillance. M. Berry a encore une fois insisté sur la nécessité d’instituer un cadre légal pour la surveillance des communications téléphoniques «de sorte que ce système soit mis en place dans le seul but de protéger la sécurité de l’État et du pays et non pas de porter atteinte à la liberté des individus».
Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, persiste et signe : les communications des hommes politiques sont surveillées. Du coup, le débat sur l’existence d’un système d’écoutes téléphoniques est relancé à l’heure où l’ancien ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, maintient qu’un matériel de pointe destiné à l’espionnage téléphonique a été...