Partis Les FL réclament l'ouverture au public des prisons de Yarzé

Le parti dissous des Forces libanaises a réclamé hier que l’on ouvre au public les portes des prisons du ministère de la Défense à l’instar du palais présidentiel, du Parlement et du Grand Sérail. Dans un communiqué publié à l’étranger, et dans une allusion évidente à leur chef Samir Geagea, les FL ont estimé que les Libanais «pourraient ainsi se rendre compte de visu de la situation des prisonniers politiques qui s’y trouvent». Sur un autre plan, le communiqué a critiqué les propos que le vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur Michel Murr a tenus au sujet des FL dans l’affaire des écoutes téléphoniques. Il avait notamment affirmé que les Forces libanaises pratiquaient l’écoute comme toutes les autres forces paramilitaires dans le pays. Le communiqué indique à ce sujet que si «l’État et ses institutions avaient assumé leurs responsabilités comme il convient avant 1975, ni les Forces libanaises ni d’autres factions n’auraient eu besoin de porter les armes ou de pratiquer l’écoute téléphonique». «Malheureusement, ajoute le communiqué, l’État et les services de sécurité n’ont encore rien appris des expériences du passé, et ils continuent à pratiquer l’écoute politique au détriment de la sécurité nationale». Par ailleurs, concernant la loi électorale, les FL affirment que l’objectif du pouvoir est de «trouver la formule magique permettant aux loyalistes d’accéder au Parlement».