Prestations médicales Mise au point du commandement de l'armée

Dans une mise au point publiée hier, le commandement de l’armée a évoqué les «circonstances du décès du caporal Khalil Hamad et les réactions suscitées au niveau de la justice et de la presse, autour de la médecine militaire». La mise au point a mis en évidence ce qui suit : «1. Le commandement de l’armée a toujours accordé à l’aspect social l’intérêt qu’il mérite, surtout au niveau du développement et de l’amélioration des prestations médicales en faveur des militaires et de leurs familles. 2. Le commandement considère que les mesures adoptées par la justice à l’encontre de certains militaires et médecins sont exclusivement d’ordre judiciaire, sans aucune intervention de sa part. Quant au protocole signé entre le commandement de l’armée et l’Ordre des médecins, il sert uniquement à définir le cadre de la coopération entre les deux institutions et ne peut, en aucun cas, annuler les lois en vigueur. 3. Le commandement considère comme dénués de tout fondement les commentaires qui affirment que le développement des cercles des officiers se fait au détriment des prestations médicales. Ces cercles sont uniquement financés par les bénéfices réalisés et par les cotisations de leurs membres. 4. Les fonds consacrés à la médecine militaire proviennent des crédits alloués par le budget et se chiffrent à 45 milliards de livres libanaises pour l’année 1999, répartis sur 300 mille bénéficiaires, soit une moyenne de 150 mille livres par bénéficiaire, par an. Ce chiffre couvre l’hospitalisation, les consultations et les médicaments. 5. Les prestations médicales offertes par l’armée à l’hôpital militaire et dans les hôpitaux civils conventionnés couvrent tous les militaires et leurs familles, sans distinction de grade».