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Actualités - CHRONOLOGIE

La mégabanque française ne verra pas le jour

La bataille boursière entre la BNP et la Société générale s’est soldée par un demi-échec ou un demi-succès pour les deux protagonistes, avec le refus des autorités bancaires françaises de laisser la BNP garder sa participation dans la Société générale. Le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) avait décidé dans la nuit de vendredi à samedi de refuser à la BNP le droit de conserver sa participation de 37,15 % du capital de SG, ramassés à l’occasion de son offre publique d’échange. La décision du CECEI satisfait experts économiques et analystes financiers, qui y voient une marque d’indépendance de son président Jean-Claude Trichet et un recul de l’intervention du gouvernement dans les affaires des entreprises. Bien qu’il ait toujours protesté de sa neutralité, le gouvernement voyait d’un œil favorable la constitution d’un géant français de la banque qui aurait mis les trois institutions, BNP, Société générale et Paribas, à l’abri des appétits étrangers. Tout en déclarant respecter la décision du CECEI, plusieurs membres du gouvernement, comme Dominique Strauss-Kahn (Finances), Christian Sautter (Budget) ou Martine Aubry (Emploi), ont exprimé leur regret que les trois banques n’aient pas pu s’entendre. Le ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement a, quant à lui, estimé que la décision du CECEI était «un véritable attentat contre l’intérêt national».
La bataille boursière entre la BNP et la Société générale s’est soldée par un demi-échec ou un demi-succès pour les deux protagonistes, avec le refus des autorités bancaires françaises de laisser la BNP garder sa participation dans la Société générale. Le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement (CECEI) avait décidé dans la nuit de...