Implantation - Boueiz appelle l'Occident à assumer ses responsabilités Le Liban s'adresse à la communauté internationale

Confronté au danger de l’implantation de dizaines de milliers de réfugiés palestiniens sur son territoire, le Liban a réagi en réaffirmant son refus de les accueillir d’une manière définitive et en intensifiant ses contacts à l’étranger pour expliquer son point de vue. Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a déclaré hier que le Liban «fait le nécessaire à l’étranger pour expliquer sa position. Nous soulevons cette question lors de tous nos contacts et nous en parlons au sein de toutes les institutions internationales et avec les représentations diplomatiques étrangères basées à Beyrouth», a-t-il dit. La question de l’implantation était au centre des activités hier du président du Conseil. Il en a parlé avec l’ancien chef de la diplomatie Farès Boueiz, avec M. Boutros Harb, député du Batroun, et avec une délégation culturelle beyrouthine. Selon M. Boueiz, l’Occident, qui a appuyé la création de l’État d’Israël, doit assumer la responsabilité de l’exode des Palestiniens de leur terre en leur permettant de regagner leur patrie conformément aux principes du droit du retour et de la réunification des familles. M. Harb a pour sa part mis en garde contre les répercussions négatives sur l’unité nationale de l’implantation des Palestiniens.