Dénoncé à maintes reprises, le commerce des enfants au Liban devient d’autant plus prospère que personne n’a osé, jusqu’à présent, incriminer ce trafic, condamnable à plus d’un égard. Des parents en mal d’enfants, désespérés et disposés à payer le prix, des intermédiaires cupides et des autorités qui ferment l’œil sur un business florissant : tous les ingrédients sont réunis pour monter un réseau. Les voies légales de l’adoption sont par conséquent de plus en plus boudées, et les crèches, traditionnellement autorisées à donner des enfants en adoption, ont du mal à répondre aux quelques demandes formulées par voie légale. À 30 000 dollars le bébé, le négoce a séduit des personnes dont le métier est, à l’origine, très honorable. Avocats, médecins et autres intermédiaires ont trouvé mieux à faire : brader des nouveau-nés au prix du marché. Mais que devient l’adoption dans tout cela ?
Dénoncé à maintes reprises, le commerce des enfants au Liban devient d’autant plus prospère que personne n’a osé, jusqu’à présent, incriminer ce trafic, condamnable à plus d’un égard. Des parents en mal d’enfants, désespérés et disposés à payer le prix, des intermédiaires cupides et des autorités qui ferment l’œil sur un business florissant : tous les...
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