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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Université libano-syrienne Mrad maintient sa version

Le député Abdel Rahim Mrad a maintenu hier sa version concernant l’affaire de l’appellation de l’université libano-syrienne, affirmant que le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Mohammad Youssef Beydoun lui avait bel et bien signifié la semaine dernière que l’établissement projeté n’obtiendrait de licence que si une autre dénomination lui était donnée. Cette affaire avait débuté jeudi dernier, au soir de la cérémonie de pose de la première pierre de l’université dans la localité de Haouch el-Harimé (Békaa-Ouest), sous le patronage de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. L’établissement est financé par une association islamique proche de M. Hariri et dont M. Mrad est le patron. Le Premier ministre syrien Mahmoud al-Zohbi avait téléphoné à son homologue libanais Sélim Hoss pour lui dire que Damas n’était pas d’accord avec le projet d’appellation de l’université. Ce coup de téléphone a déclenché une polémique, notamment entre M. Mrad et le ministre de l’Éducation. Mardi, ce dernier avait démenti les affirmations du député de la Békaa, assurant que M. Hoss et lui-même lui avaient seulement fait part du souhait de Damas de changer l’appellation de l’université, mais niant catégoriquement avoir lié l’octroi de licence à cette modification. Hier, au cours d’une conférence de presse, M. Mrad a de nouveau certifié que le ministre l’avait appelé pour le prévenir, en son nom et en celui de M. Hoss, que l’établissement serait privé de licence si son nom n’était pas changé. «Le prétexte avancé était que M. Zohbi en avait formulé la demande», a indiqué le député. «Il y a deux semaines, M. Beydoun m’avait informé qu’il avait signé le décret (autorisant l’édification de l’université) et qu’il devait le soumettre au Conseil des ministres le plus tôt possible. Puis, au lendemain de la cérémonie (de jeudi), j’ai été surpris par son retournement lorsqu’il m’a annoncé qu’il croyait avoir signé le décret mais qu’en réalité il ne l’avait pas fait», a-t-il ajouté.
Le député Abdel Rahim Mrad a maintenu hier sa version concernant l’affaire de l’appellation de l’université libano-syrienne, affirmant que le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Mohammad Youssef Beydoun lui avait bel et bien signifié la semaine dernière que l’établissement projeté n’obtiendrait de licence que si une autre dénomination lui...