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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-sud - Un milicien de l'ALS blessé dans une attaque d'Amal Un ministre du Shass demande un retrait israélien immédiat

Au lendemain des combats de mardi au Liban-Sud, les plus violents en six mois, le débat sur un retrait unilatéral d’Israël de zone occupée est réapparu hier sur la scène politique israélienne, alors que la situation sur le terrain se tassait quelque peu, hormis des tirs sporadiques de l’artillerie israélienne en direction des zones faisant face au secteur central de la zone occupée et une opération du mouvement Amal qui a fait un blessé dans les rangs de l’Armée du Liban-Sud (ALS). Un ministre israélien appartenant au parti ultraorthodoxe Shass a appelé hier à un retrait immédiat des troupes israéliennes du sud du Liban, après les derniers incidents meurtriers. «Je pense qu’Israël devrait se retirer immédiatement du Liban et je vais soulever la question d’un retrait unilatéral immédiat au cours du Conseil des ministres de dimanche», a déclaré Yitzhak Cohen, ministre des Affaires religieuses, qui s’exprimait sur les ondes de la radio israélienne. Le Premier ministre Ehud Barak a répondu qu’il retirerait les forces israéliennes dans un an, comme il l’a promis en prenant ses fonctions le 6 juillet, mais «d’une manière responsable et non d’une façon hasardeuse», a indiqué la radio. Un porte-parole de M. Barak a indiqué à l’AFP que la question du Liban a été évoquée, mercredi matin, au cours de la réunion du cabinet de sécurité, mais a refusé de donner des détails. Deux soldats israéliens ont été tués, selon l’armée israélienne, mardi, et sept blessés, dont trois très grièvement, au cours de combats contre le Hezbollah. Trois combattants du parti intégriste ont été tués au cours de ces combats, a-t-on ajouté de même source. Un précédent bilan donné par les services de sécurité au Liban-Sud faisait état de trois tués dans les rangs israéliens. Ces heurts ont été les plus meurtriers depuis ceux de février au cours desquels huit militaires israéliens en poste au Liban avaient perdu la vie, dont leur chef, le général de brigade Erez Gerstein. L’attaque du Hezbollah de mardi est survenue le lendemain de l’attentat à la voiture piégée à Saïda contre le chef militaire du Hezbollah Ali Dib, plus connus sous le nom de Khodr Salamé. Sur le terrain, un milicien de l’Armée du Liban-Sud a été légèrement blessé lors d’une attaque dans la zone occupée, a annoncé l’ALS, citées par l’AFP. Le milicien a été blessé lors d’une attaque perpétrée par le mouvement Amal qui a tiré des roquettes sur un poste de l’ALS près de Baraachit, à la lisière du secteur central de la zone occupée, a déclaré un porte-parole de la milice. Il a été hospitalisé, a-t-on ajouté de même source. Amal a revendiqué l’attaque qui a duré selon le mouvement une vingtaine de minutes. «Une ambulance a été vue dans le secteur transportant un blessé», a ajouté Amal. Lundi, un autre milicien de l’ALS avait été grièvement blessé dans une attaque du Hezbollah à Soujoud, en bordure de la zone occupée. Les condoléances de Lahoud À Beyrouth, le président de la République Émile Lahoud a dépêché hier le commandant de la Garde présidentielle, le commandant Moustapha Hamdane, à la tête d’une délégation d’officiers de cette unité, pour présenter ses condoléances au Hezbollah après l’assassinat de son chef militaire. Au cours de la rencontre avec les dirigeants du parti intégriste, le colonel Hamdane, s’exprimant au nom du chef de l’État, a souligné que «le sang d’Ali Dib a été versé au service de la patrie». «Chaque fois qu’un combattant tombe, l’unité du Liban s’affermit face à l’agression terroriste israélienne», a ajouté le colonel, affirmant que «le terrorisme de l’ennemi sous toutes ses formes n’aura pas raison de notre attachement à nos principes nationaux et de notre soutien à la Résistance héroïque jusqu’à la libération de tout le territoire occupé». Par ailleurs, interrogé lors d’une séance d’exégète coranique sur la situation au Liban-Sud, l’uléma Mohammed Hussein Fadlallah s’est félicité de l’attitude du pouvoir et du gouvernement vis-à-vis de la Résistance.
Au lendemain des combats de mardi au Liban-Sud, les plus violents en six mois, le débat sur un retrait unilatéral d’Israël de zone occupée est réapparu hier sur la scène politique israélienne, alors que la situation sur le terrain se tassait quelque peu, hormis des tirs sporadiques de l’artillerie israélienne en direction des zones faisant face au secteur central de la zone...