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Actualités - REPORTAGES

Ecole de cinéma et de réalisation audiovisuelle : une formation polyvalente(photo)

C’est en 1987 que l’École de cinéma voit le jour. Depuis douze ans, elle tend à former des réalisateurs dans le domaine de l’audiovisuel, tant au niveau de la culture cinématographique que du domaine des techniques. Alain Brenas, doyen de l’École, nous explique les grandes lignes de cette école jeune mais bien ancrée dans les mœurs universitaires. «Nous ne formons pas uniquement des gens pour le cinéma. La plupart de nos étudiants se dirigent vers les métiers de la télévision. La télévision est un moyen d’expression à part entière, et il ne faut pas croire que les étudiants s’y consacrent par dépit, à cause d’un cinéma en crise». C’est donc une formation polyvalente de cinq ans que les étudiants reçoivent. Ils travaillent le documentaire, les émissions de flux (direct, JT, magazines) ou de stock (séries, feuilleton), le court-métrage... Il y a donc une année préparatoire qui permet l’acquisition d’une culture artistique ainsi que l’apprentissage de bases techniques comme la photo, le diaporama, le son et la lumière. les élèves suivent également des cours d’anglais, d’histoire de l’art, du cinéma et de la photo, d’histoire d’utilisation du matériel audio et vidéo à travers différents cycles d’études (caméra, éclairage, son, réalisation et montage), une deuxième année de perfectionnement technique principalement axée sur la télévision, une troisième année (cursus de cinq mois) charnière où les étudiants font la somme de leurs connaissances et un travail essentiellement basé sur la réalisation de fictions, et enfin une quatrième année, appelée diplôme (cursus de sept mois), où l’étudiant doit concevoir, préparer et tourner trois films de genres différents. «L’étudiant doit effectuer trois réalisations» nous explique Alain Brenas. «Une fiction courte de 20 minutes, un documentaire, un reportage ou un sujet libre d’environ une dizaine de minutes, et enfin un spot publicitaire de 30 secondes. Il est apte ainsi, à gérer des temps de réalisation très différents. Ce qui lui permettra d’être bien préparé pour l’avenir. C’est alors qu’il pourra décider si par la suite, il désire faire une spécialisation, dans le son, le court-métrage, la publicité, la télé ou le montage ». C’est donc un encadrement professionnel qui entoure les étudiants. «L’avantage de notre système d’enseignement thématique et intensif, c’est qu’il permet aux étudiants de travailler à fond un sujet ou une technique pendant trois semaines» nous confie Alain Brenas. «Nous leur enseignons les différentes facettes du métier. Par exemple, au niveau de la production, ils vont apprendre son aspect légal et financier, comme les droits d’auteur, la gérance ou la gestion d’un plateau. Un étudiant apprendra également avant de mettre en scène des acteurs, à être lui mettre devant la caméra. Du point de vue de la réalisation, il apprendra le cadre, le son, la caméra, la post-production comme le montage etc. Il est vrai que la réalisation est plutôt un acquis d’expérience, mais il est nécessaire d’avoir une formation, simplement pour être à l’écoute des dernières évolutions techniques. Et c’est que nous leur donnons. Nous avons, par exemple, un des studios numérisés les plus performants du Liban..». L’École de cinéma, réaliste comme les autres écoles de l’Alba, ne forme que très peu d’étudiants pour leur permettre en fin d’études d’arriver à concrétiser leurs désirs dans un métier intéressant. Il n’y a que 80 étudiants toutes années confondues, et la promotion de diplôme n’est que de sept à dix élèves. «Notre devoir est de former des gens à un métier qu’ils pourront exercer». En parallèle, les étudiants, après obtention de leur diplôme (à l’Alba ou ailleurs), ou avec un minimum d’expérience requise, peuvent suivre deux autres programmes. Le premier, en collaboration avec la Femis Paris et l’Iesav, permet aux étudiants des trois écoles, de se retrouver pour se consacrer aux métiers du cinéma (production, scénario...), le deuxième grâce à des ateliers professionnels permet de s’orienter vers les métiers de la télévision (ateliers de concepteur, d’animateur, de réalisateur, de production et même de réalisation pilote). En douze ans, bilan excellent pour cette école qui a vu un de ses élèves, André Chammas (23 ans), récompensé pour son court-métrage Wayn Yo lors de plusieurs festivals (Tokyo, Londres..) et même recevoir le deuxième prix du plus grand festival de court-métrage en monde Oberhausen, alors qu’il était en lice avec un grand nombre de professionnels...
C’est en 1987 que l’École de cinéma voit le jour. Depuis douze ans, elle tend à former des réalisateurs dans le domaine de l’audiovisuel, tant au niveau de la culture cinématographique que du domaine des techniques. Alain Brenas, doyen de l’École, nous explique les grandes lignes de cette école jeune mais bien ancrée dans les mœurs universitaires. «Nous ne formons pas...