Bande frontalière - Trois soldats israéliens tués Le Liban-sud s'embrase

Le Liban-Sud s’est embrasé hier, au lendemain de l’attentat qui a coûté la vie à Ali Dib, chef militaire du Hezbollah, connu sous le nom de guerre de Khodr Salamé. Des affrontements, les plus violents en six mois, ont opposé les combattants intégristes aux forces israéliennes en plusieurs points de la ligne de front séparant la zone occupée du reste du pays. Trois soldats israéliens ont été tués et cinq autres blessés, alors qu’aucun bilan n’était disponible sur les pertes éventuelles du Hezbollah. Quatre civils libanais ont en outre été blessés par les bombardements de l’artillerie israélienne. Le chef d’état-major israélien, le général Shaul Mofaz, a démenti toute implication de l’État hébreu dans l’attentat, laissant entendre qu’il s’agirait du résultat d’un conflit entre organisations rivales. À Beyrouth, où d’imposantes funérailles ont été organisées pour le dirigeant intégriste, le chef du Parlement Nabih Berry a appelé les services de sécurité à redoubler de vigilance pour contrer «les criminels et fauteurs de troubles au Liban». De leur côté, le chef de l’État Émile Lahoud et le Premier ministre Sélim Hoss ont tous deux désigné Israël comme étant à l’origine de l’attentat.