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Actualités - CHRONOLOGIE

Festivals Au temple de Bacchus, deux soirées de world music, avec Rabih Abou Khalil et son quintette (photo)

Rabih Abou Khalil, un des musiciens libanais les plus célèbres en Occident, clôturera le festival de Baalbeck avec deux soirées de «world music», vendredi 20 et samedi 21 août. C’est au temple de Bacchus que le oudiste se produira, entouré de Vincent Courtois, violoncelle ; Michel Godard, tuba ; Nabil Khayat, percussion ; et Marc Nassif, batterie. Compositeur, Rabih Abou Khalil joue pour la première fois au Liban, et «pour tout dire, cela me fait un peu peur» dit-il. «Je suis dans un endroit qui me touche beaucoup. Ailleurs, j’offre ma musique et si elle plaît tant mieux, sinon tant pis. Mais au Liban, j’ai à cœur que ce que je fais plaise à mes compatriotes». Plutôt que de la crainte, le musicien dit ressentir une effervescence «à l’idée de jouer à Baalbeck, dans ce cadre prestigieux». Au programme de la soirée, deux nouveaux morceaux, mais également des extraits de Yara, son dernier disque et des productions plus anciennes comme Blue Camel, Odd times, The sultan’s picnic, Tarab, ou encore Arabian Waltz. Né dans la Békaa, Rabih Abou Khalil a grandi à Beyrouth et vit depuis 1978 en Allemagne. Il apprend à jouer du luth arabe très tôt. Au conservatoire de Munich, il s’intéresse à la flûte traversière. Les bases de musique classique européenne qu’il acquiert en Allemagne lui permettent d’aborder la musique orientale avec une approche théorique. Les compositions de Rabih Abou Khalil sont au croisement de différents genres musicaux. Entre jazz et classique, entre arabe et occidental, entre pop et folklore… Il a ouvert à la musique instrumentale de nouveaux horizons. La presse et le public occidentaux ne se sont pas trompés sur la qualité du travail d’Abou Khalil. Depuis son premier CD, Compositions et improvisations (1982) qui décroche le label «Record of the year», jusqu’à Arabian Waltz (1995) récompensé par le «German Jazz award», prix de la critique et du nombre de vente, les disques du oudiste récoltent les prix. D’ailleurs, une délégation de professionnels et de journalistes allemands assisteront au deuxième concert baalbakiote du oudiste. Dans leurs bagages, encore un «German jazz award», pour l’ensemble de son œuvre.
Rabih Abou Khalil, un des musiciens libanais les plus célèbres en Occident, clôturera le festival de Baalbeck avec deux soirées de «world music», vendredi 20 et samedi 21 août. C’est au temple de Bacchus que le oudiste se produira, entouré de Vincent Courtois, violoncelle ; Michel Godard, tuba ; Nabil Khayat, percussion ; et Marc Nassif, batterie. Compositeur, Rabih Abou Khalil joue...