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Actualités - REPORTAGES

Estivales - Une journée pour saisir sur toile et en couleurs Deir el-Qamar La cité des émirs croquée par 23 pinceaux (photos)

À Deir el-Qamar, la saison des Estivales a clôturé ses festivités en beauté avec une exposition particulière. Vingt-trois peintres se sont installés dans le village pendant une journée et ont exécuté une toile sur le thème : La cité des émirs. Résultat : des œuvres aussi variées dans le style que dans la qualité. Réunies dans la cour du Centre culturel français, les toiles ont été proposées à la vente. De l’avis de la plupart des artistes présents, le défi de «faire une œuvre en un jour était très stimulant». À l’huile ou à l’acrylique, sur toile ou sur carton, toutes les techniques ont été utilisées. Dans un renfoncement en pierre de la cour centrale du CCF, deux acryliques et sable signés Désirée Abi Jaber se font face. L’artiste a choisi de représenter les détails de motifs architecturaux ou décoratifs, d’un côté dans des couleurs à dominante blanche et bleue, de l’autre en rouge et bleu. Pour Sharon Metni, la meilleure image du village choufien reste une balustrade en fer forgé qui court le long d’un mur de pierres blanches et que recouvre les branches feuillues d’un saule pleureur. Deux toiles de Joseph Harb : la première, une peinture dans le style naïf : la place centrale de Deir el-Qamar avec la mosquée et les maisons traditionnelles qui grimpent en escalier. La deuxième, plus abstraite, laisse éclater des taches de couleurs sombres. Pour Charles Khoury, c’est une série d’acryliques sur carton en bleu, jaune et blanc. Deux huiles de Jamil Molaeb laissent exploser des couleurs vives. Les peintures d’Issam Khairallah, où les tons sable dominent, offrent deux points de vue différents : la place centrale vue de la rue ; les parasols des terrasses des cafés vus du CCF. Dans les aquarelles de Marie Khoury, les maisons superposées ont des teintes doucement pastel. Georges Merheb s’intéresse à l’architecture, avec deux acryliques qui reproduisent des détails de fenêtres orientales, typiques des maisons du village. Youssef Aoun utilise son habituel fond granuleux, dans les tons de sable pour deux toiles : l’une propose, en gros plan, le rouge sanglant d’un toit de tuiles ; l’autre donne à voir un morceau de ciel bleu. Sur fond bleu lumineux, la bâtisse que Flavia Codsi représente laisse éclater une pierre blanche qui est maculée, par endroits, de traînées grisâtres. Ces traces, qui semblent avoir été laissées par la pluie, donnent l’impression que les parois de la maison plongent leurs racines dans les temps les plus reculés. Pierre Chédid fait jaillir le village, en arrière plan, d’une palette de couleurs qu’il expose en premier plan. Le zoom de Ghada Saghiyé capte les nombreux estivants qui se prélassent aux terrasses des cafés de la place centrale. Sous les parasols blancs, leurs visages sont flous. Et d’autres encore que Deir el-Qamar a captivés. Vingt-trois artistes Daisy Abi Jaber, Abdel Jalil Amro, Youssef Aoun, Pierre Chédid, Flavia Codsi, Gulen Der Boghossian, Choucrallah Fattouh, Mona Ghorra, Joseph Harb, père Jean Jabbour, Jacqueline Jaber, Issam Khayrallah, Charles Khoury, Marie Khoury, Georges Merheb, Sharon Metni, Jamil Molaeb, Véra Mokbel, Raouf Rifaï, Ghada Saghiyé, Oumayma Soubra, Samir Tabet et Chawki Youssef.
À Deir el-Qamar, la saison des Estivales a clôturé ses festivités en beauté avec une exposition particulière. Vingt-trois peintres se sont installés dans le village pendant une journée et ont exécuté une toile sur le thème : La cité des émirs. Résultat : des œuvres aussi variées dans le style que dans la qualité. Réunies dans la cour du Centre culturel français, les toiles ont...