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Actualités - CHRONOLOGIE

Implantation - Le président du PNL chez Kabbani et Chamseddine Chamoun intensifie ses contacts(photo)

Dans le cadre de sa tournée auprès des principaux pôles d’influence du pays destinée à promouvoir l’idée d’un congrès national sur la question de l’implantation des Palestiniens au Liban, le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a été reçu hier successivement par le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, et le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine. M. Chamoun avait déjà rencontré à plusieurs reprises le chef de l’État Émile Lahoud, puis le Premier ministre Sélim Hoss et le président de la Chambre Nabih Berry. Au terme de la rencontre avec cheikh Kabbani, M. Chamoun, qui était accompagné du secrétaire général du PNL Élias Abou Assi, a indiqué dans une déclaration que le mufti «n’est pas opposé» au projet de tenue d’un congrès sur l’implantation, mais que la question devrait «faire l’objet d’un examen». Il a précisé qu’il n’attendait pas «une réponse directe (de la part du mufti) à ce sujet mais que la rencontre a été très bonne et que la réaction de cheikh Kabbani a été positive». Pour sa part, le mufti, réaffirmant son opposition à l’implantation des Palestiniens, a indiqué que des efforts étaient en cours avec toutes les instances religieuses du pays afin de préparer la tenue d’un congrès spirituel destiné à dire non à l’implantation. Mais le chef du PNL semble avoir trouvé un écho encore plus favorable à son projet auprès de cheikh Chamseddine. À l’issue de son entretien avec ce dernier, il a indiqué dans une déclaration que la rencontre a été «très positive» et que le dignitaire chiite s’est montré favorable au projet de congrès national sur l’implantation, une question qu’il considère comme «très importante». «Nous traversons des circonstances très difficiles et une phase décisive pour l’avenir du Liban. Il y a des problèmes d’ordre national qui ne sauraient être réglés que dans le cadre d’un congrès national dont l’objectif serait de rassembler les Libanais et d’unifier leurs discours afin que nous soyons en mesure de faire face à toutes les éventualités», a-t-il déclaré. En réponse à une question sur la date probable du congrès, M. Chamoun a répondu que cela n’était pas de son ressort et qu’il s’employait actuellement à «convaincre le plus grand nombre de responsables» de la nécessité de sa tenue. «Quand tout le monde en sera convaincu, il sera alors possible de fixer une date», a-t-il dit. Interrogé par ailleurs sur sa position à l’égard de l’action du gouvernement, M. Chamoun a souligné que ce dernier a reçu «un héritage lourd» et qu’il ne fallait pas «le blâmer pour tout ce qui se passe aujourd’hui». «Nous pouvons seulement le critiquer sur certains aspects, et notamment sur sa lenteur», a-t-il dit. Un peu plus tard, il devait ajouter que «le gouvernement tente d’extirper les épines plantées par les précédents Cabinets» et que «cette tâche n’est nullement facile». Au sujet de la loi électorale, le chef du PNL a réaffirmé sa préférence pour la circonscription de taille réduite, qui assure selon lui une meilleure représentation. Enfin, à la question de savoir s’il était favorable à un amendement de Taëf, il a estimé qu’hormis les livres saints, rien n’était révélé et que par conséquent, un amendement de la Constitution ne poserait pas de problème si cela devait se faire dans l’intérêt du pays.
Dans le cadre de sa tournée auprès des principaux pôles d’influence du pays destinée à promouvoir l’idée d’un congrès national sur la question de l’implantation des Palestiniens au Liban, le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun a été reçu hier successivement par le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, et le président du Conseil...