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Actualités - CHRONOLOGIE

Implantation Plaidoyer pour une action diplomatique au plus haut niveau

Des ambassadeurs arabes et étrangers accrédités au Liban estiment que le Liban devrait profiter des circonstances actuelles et engager des contacts aux plus hauts niveaux en vue d’expliquer la réalité de son conflit avec Israël non seulement au niveau de l’occupation de son territoire mais également au niveau de l’implantation des Palestiniens que cherche actuellement à réaliser le Premier ministre israélien, M. Ehud Barak. C’est ce que rapporte notre correspondant Khalil Fleyhane selon lequel les ambassadeurs précités pensent que la situation du Liban n’est actuellement pas aisée surtout que le Premier ministre israélien s’est dévoilé sous son jour réel de «militaire en tenue d’homme politique» lent à prendre des décisions et toujours à l’affût des conseils de ses adjoints militaires. Pour ces mêmes ambassadeurs, M. Barak est en train de ralentir considérablement le processus de paix en multipliant les obstacles et il a d’ailleurs réussi, en ce faisant, à retarder la visite qu’entendait effectuer dans la région le secrétaire d’État américain, Madeleine Albright, et sur laquelle les responsables régionaux fondaient beaucoup d’espoirs. Pour affronter Barak et déjouer ses plans, estiment les ambassadeurs précités, il serait intéressant que le chef de l’État, le général Émile Lahoud, entreprenne une tournée dans les capitales de décision et notamment aux États-Unis qui parrainent le processus de paix. Il pourrait également présider la délégation libanaise à l’Assemblée générale des Nations unies prévue le 14 septembre à New York et en profiter pour rencontrer son homologue US auquel il communiquerait la position officielle du Liban opposée à l’implantation qui constitue «une bombe à retardement». Car pour ces ambassadeurs, il est important que le président Lahoud et le chef du gouvernement participent à l’Assemblée générale de l’Onu qui leur offrira l’opportunité de nombreuses rencontres avec les autres chefs d’État et de gouvernement. Le Liban se doit en effet de faire savoir au monde entier son refus de souscrire à l’implantation, et ce, par les moyens diplomatiques et informationnels. Le Liban doit de plus réaffirmer son point de vue selon lequel les réfugiés palestiniens au Liban ont le droit de rentrer chez eux comme cela a été le cas pour les réfugiés du Kosovo. Le nombre des réfugiés palestiniens au Liban s’élèverait, selon l’Unrwa, à 356 000 auxquels il faut ajouter des milliers d’autres venus de Jordanie ou d’ailleurs.
Des ambassadeurs arabes et étrangers accrédités au Liban estiment que le Liban devrait profiter des circonstances actuelles et engager des contacts aux plus hauts niveaux en vue d’expliquer la réalité de son conflit avec Israël non seulement au niveau de l’occupation de son territoire mais également au niveau de l’implantation des Palestiniens que cherche actuellement à...