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Actualités - CHRONOLOGIE

Jezzine - Le jugement des ex-miliciens de l'ALS suscite nombre de réactions Sfeir appelle les responsables à faire preuve d'équité

L’affaire des ex-miliciens de l’Armée du Liban-Sud qui se sont livrés à la justice après le retrait de l’ALS de Jezzine continue de susciter nombre de réactions dans les milieux concernés. Selon les visiteurs du président de la Chambre Nabih Berry, celui-ci estime que la manière dont les anciens combattants de la milice ont été jugés «est la meilleure possible dans la mesure où ces derniers ont enfreint la loi». Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a ainsi exhorté les responsables «à faire preuve d’équité» à l’égard de ces jeunes gens «qui ont tous vécu dans les mêmes conditions». «Ils devraient donc tous bénéficier du même verdict», a-t-il ajouté devant ses visiteurs. De son côté, le député Nadim Salem a souhaité que le président de la République Émile Lahoud accorde la grâce à tous les ex-miliciens actuellement incarcérés dans la prison de Roumié. Lors d’une conférence de presse donnée au siège de l’Assemblée nationale, M. Salem s’est indigné de la passivité des députés du Sud face à cette question. «Pourquoi n’agissent-ils pas ? Jezzine ne fait donc pas partie du Sud ? Ne sont-ils pas concernés par le sort des jeunes gens de la région ?» s’est-il demandé. Soucieux de trouver une solution au problème de ces anciens miliciens, M. Salem a proposé de «clore au plus vite le dossier» en adoptant l’une des trois mesures suivantes : profiter de l’ouverture d’une session extraordinaire du Parlement pour soumettre au vote de l’Assemblée la proposition de loi du député Boutros Harb visant à amnistier les jeunes gens de l’ALS qui se sont livrés à la justice ; amender le code pénal de sorte à ramener la peine minimale de prison d’un an à trois mois ; obtenir la grâce présidentielle du général Lahoud. Par ailleurs, M. Salem a évoqué les difficultés économiques de Jezzine, invitant l’État à créer des emplois dans la région. En réponse à une question, il a estimé que «la faute commise par les jeunes gens de Jezzine n’est pas beaucoup plus grave que celle de tant d’autres de 1975 à 1991». «C’est pourquoi, a-t-il ajouté, je considère qu’ils doivent également bénéficier de la loi d’amnistie».
L’affaire des ex-miliciens de l’Armée du Liban-Sud qui se sont livrés à la justice après le retrait de l’ALS de Jezzine continue de susciter nombre de réactions dans les milieux concernés. Selon les visiteurs du président de la Chambre Nabih Berry, celui-ci estime que la manière dont les anciens combattants de la milice ont été jugés «est la meilleure possible dans la...