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Actualités - CHRONOLOGIE

Implantation L'UE comprend les appréhensions du Liban

Lors de sa visite à Beyrouth, la semaine dernière, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Mme Tarja Halonen, s’est abstenue de dévoiler le plan de la présidence de l’Union européenne concernant le processus de paix au Proche-Orient et le retrait d’Israël du Liban-Sud pour éviter de faire de l’ombre à la tournée que Madeleine Albright compte effectuer prochainement dans la région. C’est ce que des sources diplomatiques ont révélé, hier, rappelant à cette occasion que Mme Albright tentera de relancer les pourparlers gelés entre Libanais, Syriens, Palestiniens, d’une part, et Israéliens, d’autre part. Prévue initialement à la mi-août, cette tournée de Mme Albright a été reportée à début septembre. Selon les mêmes sources, Mme Halonen aurait informé les présidents Émile Lahoud et Sélim Hoss de l’appui de l’UE à l’application de la résolution 425 de l’Onu, les arrangements de sécurité concernant la région ne devant en aucun cas être liés au retrait israélien du Liban-Sud. Par ailleurs, la présidence de l’Union européenne (assumée cette année par la Finlande) comprend tout à fait les appréhensions du Liban concernant l’implantation des Palestiniens. Mais elle n’a aucune solution à proposer dans ce domaine, ajoutent les sources diplomatiques. En revanche, la communauté internationale convient de la nécessité de régler dans l’absolu le problème des réfugiés redevenu plus que jamais d’actualité avec l’exode des Albanais du Kosovo. L’UE estime que les négociations multilatérales constituent le cadre propice au règlement de la question des réfugiés palestiniens. En outre, le ministre finlandais convient de la nécessité d’associer le Liban et d’autres parties concernées à toute solution apportée à ce problème. Il est donc évident, selon l’UE, qu’on ne saurait se contenter d’un accord dans ce domaine entre l’État hébreu et l’Autorité palestinienne. D’autre part, si la présidence de l’Union européenne se défend de promouvoir une initiative qui lui est propre au niveau des négociations de paix, elle a toutefois des idées susceptibles de contribuer à la relance du processus. L’UE en discute avec l’Administration américaine dans la mesure où son rôle complète celui de Washington. Dans ce cadre, on évoque, à titre d’exemple, les entretiens téléphoniques hebdomadaires portant à ce sujet entre le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, et la secrétaire d’État américaine, Madeleine Albright. Enfin, à l’occasion de sa visite à Beyrouth, Mme Halonen n’a pas manqué de souligner le potentiel touristique du Liban, celui-ci pouvant attirer, selon elle, des millions de touristes une fois la paix signée.
Lors de sa visite à Beyrouth, la semaine dernière, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Mme Tarja Halonen, s’est abstenue de dévoiler le plan de la présidence de l’Union européenne concernant le processus de paix au Proche-Orient et le retrait d’Israël du Liban-Sud pour éviter de faire de l’ombre à la tournée que Madeleine Albright compte effectuer...