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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Electricité - 300 mégawatts seulement disponibles Traboulsi : la distribution du courant n'est pas arbitraire

Le ministre des Ressources hydrauliques et électriques, M. Sleiman Traboulsi, a répondu hier aux détracteurs de l’Office de l’électricité du Liban qui affirment que le courant n’est pas équitablement distribué à Beyrouth et dans les banlieues. Dans un communiqué exhaustif, M. Traboulsi a précisé que la distribution n’est «nullement arbitraire». Il a évoqué les moyens utilisés pour assurer le courant dans la capitale, indiquant que Beyrouth et ses banlieues doivent recevoir en temps normal 700 mégawatts dont seuls 300 sont actuellement disponibles. 160 proviennent de Jiyé via la station de transformation de Basta, 80 de Zouk également via Basta, 40 mgw de la centrale du Litani via la station de Jamhour, et 30 mgw de Zouk à travers la station de Bsalim. Selon M. Traboulsi, le problème se pose essentiellement au niveau de la station de Basta qui, à l’origine, n’a pas été conçue pour alimenter les autres stations de plus de 160 mgw. D’où des pertes au niveau du courant distribué à partir de Basta qui reçoit au total 240 mgw. Le communiqué affirme d’autre part que toute défaillance dans le programme de rationnement établi est due à des problèmes que l’EDL ne peut immédiatement résoudre, en l’occurrence : des pannes au niveau du réseau de distribution, la surcharge des réseaux en raison d’une surconsommation qui aboutit à des coupures de courant. Le communiqué conclut à ce sujet en indiquant que l’EDL recourt à «des acrobaties techniques extrêmement compliquées et difficiles pour distribuer le courant aux abonnés de la manière la plus équitable». Sur un autre plan, M. Traboulsi a répondu à «ceux qui prétendent que les règlements en vigueur ont été violés lors de l’adjudication de la réparation des stations de Jamhour et de Bsalim», affirmant qu’en vertu de ces règlements, l’Électricité du Liban est habilitée à signer des contrats à l’amiable «lorsque l’achat d’équipements nécessaires aux réparations doit se faire dans un très bref délai, en raison de circonstances exceptionnelles». Pas un mot dans l’exposé ministériel portant sur le nombre de mégawatts disponibles et ceux qui sont nécessaires en temps normal au Grand Beyrouth, à propos des 18 heures de courant pour cette semaine (sur le point de s’achever...) promises il y a dix jours par le directeur de l’EDL, M. Georges Moawad. Dont, soit dit en passant, on aimerait connaître le point de vue sur l’impossible équation 700-300 mgw. Ainsi que sur les «acrobaties» qui permettent – sur le papier – d’assurer aux Beyrouthins 14 heures d’électricité par jour, en attendant les hypothétiques 18 heures. Par la même occasion, serait-il possible de connaître l’état d’avancement des travaux, leur nature, les résultats de l’adjudication pour la fourniture d’un matériel dont, nous avait-on pourtant dit à l’époque, la fabrication a été arrêtée dans le pays d’origine ?
Le ministre des Ressources hydrauliques et électriques, M. Sleiman Traboulsi, a répondu hier aux détracteurs de l’Office de l’électricité du Liban qui affirment que le courant n’est pas équitablement distribué à Beyrouth et dans les banlieues. Dans un communiqué exhaustif, M. Traboulsi a précisé que la distribution n’est «nullement arbitraire». Il a évoqué les...