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Actualités - INTERVIEWS

Paris aurait versé une rançon pour les otages au Liban

La France a versé une rançon de plusieurs centaines de millions de francs pour la libération de trois otages français au Liban en 1988, affirme le préfet Christian Prouteau dans une interview publiée samedi par Le Parisien/Aujourd’hui et citée par l’AFP. «La véritable clé des négociations secrètes se trouve dans la renégociation de la dette d’Eurodif» avec l’Iran par le gouvernement de Jacques Chirac, dit l’ancien chef de la cellule antiterroriste de l’Élysée sous François Mitterrand. Grâce à des contacts avec la DGSE, l’entourage du président Mitterrand a «su comment les hommes de Chirac s’y sont pris pour libérer les otages du Liban. L’Iran a joué les bons offices», affirme le préfet. «La France a officiellement accepté de rembourser un avoir qui avait été gelé au moment de la révolution iranienne. Cela a servi de “faux nez” pour glisser le véritable prix de la libération», ajoute Christian Prouteau. «Au final, le président (Mitterrand) a su ce que cela avait coûté à la France. Il existe des notes secrètes qui un jour détailleront l’hallucinante rançon qui se chiffre en centaines de millions de francs», affirme-t-il.
La France a versé une rançon de plusieurs centaines de millions de francs pour la libération de trois otages français au Liban en 1988, affirme le préfet Christian Prouteau dans une interview publiée samedi par Le Parisien/Aujourd’hui et citée par l’AFP. «La véritable clé des négociations secrètes se trouve dans la renégociation de la dette d’Eurodif» avec l’Iran...