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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-USA - L'ambassadeur des Etats-Unis reçu hier par Berry et Ferzli Processus de paix : Satterfield se dit toujours optimiste

L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a affirmé hier qu’il demeurait optimiste pour ce qui est de la relance du processus de paix et invité toutes les parties concernées à agir en vue de réaliser des progrès dans les négociations. M. Satterfield s’exprimait dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le chef du Parlement Nabih Berry, qui a principalement porté sur la situation au Liban-Sud et les perspectives de paix dans la région. Interrogé sur le reflux de l’optimisme concernant une relance rapide du processus de paix, le diplomate a répondu : «Nous sommes toujours aussi optimistes qu’auparavant parce que toutes les parties concernées maintiennent leurs engagements à cet égard. Nous espérons que les pourparlers de paix reprendront le plus tôt possible sur l’ensemble des volets pour que des avancées soient possibles». À la question de savoir si les négociations pouvaient toujours être bouclées en un an, M. Satterfield a indiqué qu’il se refusait à fixer un délai ferme. L’essentiel, selon lui, c’est que «toutes les parties concernées agissent dans le but de réaliser des progrès». L’ambassadeur a d’autre part réaffirmé l’intention de la secrétaire d’État américaine Madeleine Albright d’effectuer une tournée au Proche-Orient ce mois-ci, mais il s’est abstenu, en réponse aux questions des journalistes, de préciser si elle allait visiter le Liban dans le cadre de ce voyage. Il a dit ne pas pouvoir commenter les informations faisant état d’un possible report de la tournée, précisant que la secrétaire d’État comptait toujours venir dans la région mais que son programme n’avait pas encore été fixé. M. Satterfield a par ailleurs indiqué avoir évoqué avec M. Berry la question des localités de Bint Jbeil et Aita el-Chaab, dont les habitants sont actuellement soumis à des restrictions sur leurs déplacements de la part de l’armée israélienne. Sur le point de savoir si Washington avait entrepris des démarches auprès de l’État hébreu pour mettre un terme à ces restrictions, le diplomate s’est contenté de dire qu’il a examiné avec M. Berry la situation dans les deux localités et qu’il souhaitait que cette situation «s’améliore», sans plus de précision. M. Satterfield devait par la suite être reçu par le vice-président de la Chambre Élie Ferzli. Ce dernier a déclaré que l’entretien a notamment porté sur la tournée attendue de Mme Albright. Hoss s’interroge sur les possibilités de paix L’optimisme affiché par M. Satterfield n’est toujours pas partagé par le chef du gouvernement Sélim Hoss. Interrogé hier à sa sortie du sérail sur les déclarations faites au quotidien as-Safir par le député arabe israélien Azmi Béchara, qui a estimé qu’Israël pourrait se retirer du Liban, mais seulement après une nouvelle frappe destructrice contre ce pays, M. Hoss a répondu : «Depuis le début, nous n’avions pas misé sur les positions (du Premier ministre israélien Ehud) Barak. Nous restons d’ailleurs ceux qui sont les plus méfiants à l’égard de son arrivée au pouvoir. Nos craintes ont été renforcées par les «non» de Barak et notamment lorsqu’il a proclamé à Washington qu’il n’y aura pas de retour des Palestiniens sur leur terre. C’est une prise de position très grave qui nous incite à nous interroger sur les possibilités de paix réelle dans la région». M. Hoss a ajouté que le Liban demeurait en contact permanent avec la Syrie «dans le cadre de la coordination totale» entre les deux pays.
L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a affirmé hier qu’il demeurait optimiste pour ce qui est de la relance du processus de paix et invité toutes les parties concernées à agir en vue de réaliser des progrès dans les négociations. M. Satterfield s’exprimait dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le chef du Parlement...