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Actualités - CHRONOLOGIE

Pas d'arrangement avec Israël, réaffirme le chef de l'Etat Lahoud, Berry et Hoss : Jezzine n'a rien à craindre

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a réaffirmé que Beyrouth «ne fournirait aucune garantie et qu’il n’y aurait aucun arrangement avec Israël (en cas d’un retrait de Jezzine) en dehors du cadre d’une paix juste qui engloberait le Liban et la Syrie et qui trouverait des solutions à tous les autres problèmes en suspens, notamment celui des réfugiés palestiniens». Le président Lahoud commentait hier devant ses visiteurs les informations faisant état d’un retrait imminent de la milice de l’Armée du Liban-Sud (ALS) de la ville de Jezzine et des villages environnants. «Les retraits partiels qui servent de test ne pousseront pas le Liban à prendre des mesures sur le terrain incompatibles avec les positions qu’il a maintes fois exprimées et avec ses intérêts nationaux», a ajouté le chef de l’État. «Contrairement à ce que veulent faire croire certains, a encore dit le président de la République, la sécurité des habitants de Jezzine était menacée du fait de l’occupation israélienne et de la présence des collaborateurs et non pas à cause de la disparition de cette occupation». Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, et le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, ont également consacré une grande partie de leurs activités à l’affaire de Jezzine. Ils ont tous les deux tenu à rassurer les habitants de la ville en cas de retrait de l’ALS. Recevant à Msaïleh une délégation des notables de Jezzine, M. Berry a rendu hommage au «patriotisme» de la population de la ville et de ses environs. «Cette région est au centre des préoccupations des responsables, a-t-il dit. Les propos du président de la République reflètent parfaitement les convictions des habitants du Sud. Leur joie et la joie de tout le Liban seront grandes si Jezzine est libérée et la ville restera menacée tant que l’occupation se poursuivra». M. Berry a déclaré qu’un éventuel retrait ne sera pas couvert pas des garanties qui dissocieraient les volets libanais et syrien du processus de paix. «Nous n’avons à recevoir de leçons de personne, a ajouté M. Berry. Jezzine était et restera dans le cœur de tout Sudiste quelles que soient son appartenance religieuse ou ses convictions politiques (…). Le temps où Israël était capable de provoquer des dissensions et de jouer sur les contradictions (internes) est révolu à tout jamais». Les derniers développements à Jezzine ont également été passés en revue lors d’une réunion entre M. Hoss et l’ambassadeur des États-Unis, M. David Satterfield. Le diplomate a refusé de faire le moindre commentaire à l’issue de l’entretien qui s’est déroulé au domicile de M. Hoss à Aïcha Bakkar. À sa sortie du Grand Sérail, M. Hoss a déclaré que «le gouvernement suit de près la situation à Jezzine». «Le retrait n’a pas eu lieu et les habitants de Jezzine n’ont rien à craindre. L’État est conscient de ses responsabilités», a-t-il dit.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a réaffirmé que Beyrouth «ne fournirait aucune garantie et qu’il n’y aurait aucun arrangement avec Israël (en cas d’un retrait de Jezzine) en dehors du cadre d’une paix juste qui engloberait le Liban et la Syrie et qui trouverait des solutions à tous les autres problèmes en suspens, notamment celui des...