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Actualités - CHRONOLOGIE

Procès - D'Israël à Damas Hobeika v/s Cobra : jugement le 7 septembre

Le tribunal des imprimés présidé par le magistrat Labib Zouein a reporté au 7 septembre son jugement au sujet de la plainte déposée par le député Elie Hobeika, par le biais de son avocat Me Badawi Abou Dib, à l’encontre de Robert Hatem alias Cobra. Dans la plaidoirie qu’il a présentée hier au président Zouein, Me Abou Dib a expliqué les griefs de son client à l’égard de l’auteur du livre jugé diffamatoire «D’Israël à Damas». Sur un ton ironique et parfois sarcastique, Abou Dib tente de montrer le ridicule des accusations portées par Robert Hatem contre son client, l’ancien ministre Elie Hobeika. Il commence par rappeler comment dans son préambule, Cobra annonce qu’il n’a pas écrit ce livre pour son plaisir personnel mais par devoir et par souci de justice. Or, se demande Abou Dib, «c’est dans ces lieux, symboles de la justice, que devrait se trouver Hatem, mais je ne le vois pas. Celui qui prétend parler au nom de la justice devrait pouvoir se présenter devant elle, la tête haute. Mais le cobra ne redresse la tête que pour lancer son venin. Il ne se lève pas, il rampe. Il n’a pas de voix, il siffle… ». «Nul n’est au-dessus de la loi» L’avocat évoque les propos de Hatem dans une interview réalisée par l’hebdomadaire al-Massira, selon lesquels il affirme avoir besoin d’une garantie du chef de l’État pour comparaître devant la justice. Or, selon Abou Dib, le président Lahoud a déjà donné une telle garantie à tous les Libanais, en affirmant que «nul n’est au-dessus des lois». Il en conclut que Cobra a peur d’affronter la justice, comme il a déclaré à al-Massira avoir eu peur de dire ce qu’il savait au sujet de l’assassinat de Dany Chamoun pendant le déroulement du procès devant la Cour de justice. Me Abou Dib relève ensuite les nombreux propos diffamatoires de l’auteur à l’encontre de Hobeika ainsi que les accusations mensongères dont l’instigation de la mort de sa petite fille, Sabine, en demandant au même Cobra de retirer les appareils lui permettant de respirer. Abou Dib exhibe à cet égard des attestations de l’hôpital qui traitait Sabine, dans lequel il est confirmé que contrairement aux allégations de Hatem, l’enfant n’est pas morte à l’hôpital, mais chez son grand-père maternel. Reprenant le célèbre mot de Voltaire, «Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose», Abou Dib affirme qu’une rumeur est souvent bien plus meurtrière qu’une arme à feu. Il rappelle enfin que cet ouvrage vise non seulement à détruire l’image de son client, mais aussi à nuire aux relations libano-syriennes. Le livre, dit-il, fait un éloge dithyrambique d’Israël, et plus particulièrement d’Ariel Sharon, ministre de la Défense au moment de l’invation du Liban, en 1982, qu’il a innocenté du massacre de Sabra et Chatila. Enfin, l’avocat relève que l’ouvrage est distribué sur Internet, ce qui prouve que le crime n’est plus localisé géographiquement et qu’il y a une volonté délibérée de faire du tort. Il demande par conséquent les plus lourdes peines à l’encontre de Hatem, ainsi que des indemnités symboliques s’élevant à un million de dollars américains. Rappelons que Me Abou Dib a aussi déposé une plainte contre Cobra devant la justice française.
Le tribunal des imprimés présidé par le magistrat Labib Zouein a reporté au 7 septembre son jugement au sujet de la plainte déposée par le député Elie Hobeika, par le biais de son avocat Me Badawi Abou Dib, à l’encontre de Robert Hatem alias Cobra. Dans la plaidoirie qu’il a présentée hier au président Zouein, Me Abou Dib a expliqué les griefs de son client à...