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Actualités - REPORTAGES

Ballet - Au théâtre Monnot jusqu'au 27 juin L'eau de là : poésie des corps et arts plastiques(photos)

Première, hier soir, au théâtre Monnot de «L’eau de là», un ballet contemporain présenté par la compagnie lyonnaise Hallet Eghayan. Une création de danse moderne qui s’appuie sur un mélange de musiques, de sculptures de verre et d’ornements calligraphiques et architecturaux projetés par diapos sur une toile en fond de scène. Les représentations ont lieu tous les soirs à 20h30 jusqu’au 26 juin, ainsi que le dimanche 27 à 18h30. En trois parties sans entracte, les étapes de la vie d’Asil, une jeune femme qui, telle une chrysalide, s’éveille au monde. À travers Les sourires, Les rêves et Les amours d’Asil, le spectateur suit l’éclosion de la sensualité d’une toute jeune femme et le cheminement de ses sentiments vers la maturité. Un spectacle narratif d’une heure non-stop qui met en scène deux danseurs et quatre danseuses. En première partie, une danse vive, légère, qui raconte les rencontres fugaces, parfois cocasses d’Asil. Costumes sobres et gestuelle mesurée, parfois éthérée, s’harmonisant avec la musique de Jean-Christophe Désert qui, à partir d’un mélange de sons instrumentaux et de bruitages, a composé une symphonie qui tend au silence ! En deuxième partie, les notes mixées du oud et de la percussion signées Nabih el-Khatib s’accordent merveilleusement avec les pas d’Asil. Une danse tantôt alanguie toute en frôlements, tantôt faite d’élans, presque bacchanale. C’est le temps de la quête charnelle, des états intérieurs où élévations mystiques et désirs se heurtent. L’introduction des sculptures de verre, inspirées de l’amphore de la plasticienne chypriote Helen Black, souligne ici la symbolique de l’eau «révélateur d’univers de sensibilités et de spiritualités qui rayonnent tant en Orient qu’en Occident», explique Michel Hallet Eghayan, le chorégraphe. Explosion Chorégraphie explosive et costumes chamarrés dans le troisième acte où s’expriment avec une belle vitalité les amours d’Asil. La musique ici part du oud pour arriver à une orchestration électro-accoustique des symphonies de Beethoven, réalisée par Jean-Christophe Désert. Gestes amples, tourbillons de pas ailés, force des corps en mouvement, c’est l’apothéose sur un tempo exalté et cependant empreint de gravité, de poésie et d’élégance. Qui font toute l’expressivité du ballet contemporain.
Première, hier soir, au théâtre Monnot de «L’eau de là», un ballet contemporain présenté par la compagnie lyonnaise Hallet Eghayan. Une création de danse moderne qui s’appuie sur un mélange de musiques, de sculptures de verre et d’ornements calligraphiques et architecturaux projetés par diapos sur une toile en fond de scène. Les représentations ont lieu tous les...