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Actualités - CHRONOLOGIE

Record pour Karl Malone(photo)

Éliminé dès les demi-finales de Conférence de NBA, Karl Malone a ces derniers temps quelques beaux motifs de consolation. D’abord élu meilleur joueur de la saison (MVP) pour la deuxième fois, alors que beaucoup voyaient déjà le jeune Tim Duncan (San Antonio) s’emparer du pouvoir, l’intérieur des Utah Jazz vient également de trouver place dans le meilleur cinq de l’année. Cette équipe idéale, désignée par un panel de journalistes spécialisés, comprend aussi Alonzo Mourning (Miami), Allen Iverson (Philadelphie), Jason Kidd (Phoenix) et bien sûr Tim Duncan. L’élection du Mailman de Salt Lake City constitue un record. C’est en effet la onzième fois de sa carrière que Malone est ainsi honoré. Il passe du coup devant tous les joueurs légendaires du basket-ball américain – Bob Cousy, Kareem Abdul-Jabbar, Michael Jordan – élus à seulement dix reprises. Même s’il a fière allure, le deuxième meilleur cinq possible est composé des principaux losers de la saison, à savoir Grant Hill (Detroit), Shaquille O’Neal (Lakers), Chris Webber (Sacramento), Tim Hardaway (Miami) et Gary Payton (Seattle). Commencée au Texas mercredi, la finale nationale se dispute comme les finales de Conférences au meilleur des sept manches. San Antonio, vainqueur 89-77 mercredi soir, dispute les deux premiers matches à domicile avant d’aller s’exposer aux foudres des Knicks lundi, mercredi et si nécessaire vendredi prochains au Madison Square Garden. Si le champion n’est pas encore désigné, la série reviendra se terminer sur le parquet des Spurs dimanche 27 et (si besoin) mardi 29 juin. Premier de la saison régulière, toutes conférences confondues, San Antonio aura l’avantage du terrain en cas de septième match décisif. New York est la première équipe de l’histoire de la NBA qui parvient en finale en ayant terminé dernière de sa conférence et seulement treizième au plan national. Chicago avait été sacré en six manches (4 à 2) aux dépens des Utah Jazz la saison dernière. La NBA à contre-courant Pour rendre le jeu plus spectaculaire, desserrer les défenses et augmenter le nombre de paniers, la Fédération européenne a décidé de changer quelques règles majeures. Ainsi, de ce côté de l’Atlantique, on jouera à partir de la saison 2000-2001 durant quatre quarts-temps et avec une horloge à 24 secondes, au lieu de 30, par possession de balle. Comme aux États-Unis. Seulement voilà : les dirigeants de la grande ligue américaine auraient, eux, l’intention d’emprunter le chemin inverse... afin d’atteindre le même but. Ainsi, dès le début de la prochaine saison en novembre, les matches de NBA pourraient se disputer avec des attaques en trente secondes. Afin, paraît-il, de permettre aux équipes de mieux développer leur jeu. La défense de zone, pratiquée en Europe mais interdite jusqu’à présent aux États-Unis, serait également autorisée. C’est à n’y plus rien comprendre. En fait, ce problème d’harmonisation des règles du basket-ball à travers le monde n’est pas nouveau. Un petit tour d’horizon sur la planète est assez édifiant. L’Australie a par exemple adopté les quatre quarts-temps, la règle des 24 secondes et les trois arbitres comme en NBA. Mais tous les types de défenses y sont autorisés, à l’image de ce qui se pratique en Europe. Idem en NEBL, la toute nouvelle ligue née en Europe du Nord (elle regroupe les pays baltes, Suède, Norvège, Pologne...). Aux Philippines, où l’on compte pas moins de trois ligues professionnelles (!), aucune d’entre elles n’applique les mêmes règles. Les Chinois ont adopté les préceptes américains mais avec seulement deux arbitres par partie. Dans le cadre du championnat universitaire américain, la NCAA, les attaques sont réglées en 35 secondes et les matches partagés en deux mi-temps. Enfin, on ne sait que penser de ce point de règlement un temps en vigueur à Porto-Rico où se disputent chaque année des ligues d’été très prisées. Il indiquait qu’un shoot à neuf mètres déclenché dans les trois dernières minutes pouvait rapporter quatre points.
Éliminé dès les demi-finales de Conférence de NBA, Karl Malone a ces derniers temps quelques beaux motifs de consolation. D’abord élu meilleur joueur de la saison (MVP) pour la deuxième fois, alors que beaucoup voyaient déjà le jeune Tim Duncan (San Antonio) s’emparer du pouvoir, l’intérieur des Utah Jazz vient également de trouver place dans le meilleur cinq de...