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Actualités - CHRONOLOGIE

Hoss fait état d'indices et exclut la démission de Murr

Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a déclaré que l’enquête sur le massacre des quatre magistrats, mardi à Saïda, a permis de «découvrir des indices» et a réaffirmé la détermination des autorités à identifier et à arrêter les coupables. Répondant aux questions des journalistes à l’issue d’une réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères à laquelle il a participé en sa qualité de chef de la diplomatie, M. Hoss a exclu la démission du ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr. Il s’est déclaré «surpris» par les informations en ce sens et s’est interrogé sur l’origine des rumeurs qui circulent à ce sujet. Sur l’implication d’une partie régionale dans le quadruple crime de Saïda, le chef du gouvernement a dit : «L’enquête a permis de découvrir des indices, mais on ne peut pas encore être catégorique». Interrogé sur un éventuel rôle d’Israël, M. Hoss a répondu : «Faut-il innocenter l’État hébreu»? La réunion de la commission des AE était consacrée en partie à l’attaque contre le tribunal pénal de Saïda. Le président de la commission, M. Ali el-Khalil, a estimé que «l’agression sert, directement ou indirectement, les plans d’Israël qui a essayé de ternir le climat de joie qui a accompagné la libération de Jezzine». Les visiteurs du Grand sérail ont également pointé un doigt accusateur en direction d’Israël. M. Farès Boueiz, ancien ministre des Affaires étrangères, a indiqué que «ce crime a certainement une dimension politique et vise à envoyer des messages politiques». «Israël est l’auteur de ces messages, a-t-il ajouté. L’État hébreu veut provoquer des conflits internes au Liban et pousser à un conflit entre l’État et la Résistance. Il faut donc traiter cette affaire avec prudence pour ne pas tomber dans le piège israélien». M. Assaad Hardane, ancien ministre du Travail, a accusé lui aussi Israël d’être l’instigateur du meurtre des quatre magistrats. «Il y a des empreintes israéliennes derrière ce crime, qui est le plus horrible de l’histoire du Liban, a-t-il dit. Même pendant la guerre, rien de similaire ne s’est produit». M. Ammar Moussaoui, député du Hezbollah, a accusé de son côté Israël. «Il y a une tentative visant à déstabiliser le pays et à porter atteinte à la sécurité. Il faut y faire face», a-t-il dit.
Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a déclaré que l’enquête sur le massacre des quatre magistrats, mardi à Saïda, a permis de «découvrir des indices» et a réaffirmé la détermination des autorités à identifier et à arrêter les coupables. Répondant aux questions des journalistes à l’issue d’une réunion de la commission parlementaire des Affaires étrangères...