Inauguration de l'hôpital du Mont-Liban

Sous le patronage du vice- président du Conseil, M. Michel Murr, un nouveau centre hospitalier a été inauguré hier, boulevard Camille Chamoun. L’hôpital du Mont-Liban, centre médical Gharios, qui s’étend sur une superficie de 30 000 m2, assure à ses patients, en plus de la médicalisation traditionnelle, les tout derniers traitements dans la lutte contre les diverses maladies. Un arsenal thérapeutique et des équipements de pointe sont utilisés dans les différents départements de l’hôpital : 1. Département de cardiologie : des laboratoires opérationnels, une médecine nucléaire et une unité de brachythérapie (traitement des sténoses coronariennes post-chirurgicales par implants radioactifs) prévue pour la fin de l’année, sont mis à la disposition des chirurgiens traitant les maladies cardiovasculaires, qui restent un problème majeur de santé publique. 2. Département d’oncologie : l’hôpital du Mont-Liban, qui a été le premier à mettre en place un centre de radiothérapie associé à un programme d’informatique extrêmement sophistiqué dans les traitements du cancer (plus de 1 600 cas traités en une année et demie), est le seul hôpital au Liban qui a signé avec le gouvernement, un accord concernant la prise en charge par l’État, des traitements de radiothérapie. Ainsi, l’État subventionne une grande partie des tarifs, permettant aux malades de payer seulement 20 à 30 % du coût des traitements. 3. Département de neurochirurgie : un comité mondial gère les équipements de neuroradiologie utilisés dans les salles d’opérations, complétant l’arsenal de l’hôpital du Mont-Liban contre les pathologies neurochirurgicales. 4. Département de «LDL Cholestérol» : unique à Beyrouth dans le traitement des cholestérolémies à taux très élevé (supérieur à 5g/l et critique chez les enfants malades condamnés à mourir avant l’âge de 20 ans ). 5. Département de diabète : des cliniques diététiques sont disponibles pour minimiser l’impact de cette maladie sur ses victimes. Notons que le diabète est considéré comme étant une catastrophe nationale : 40 à 50 % des vieux en sont atteints et tous finissent par mourir à cause d’une complication due au diabète.