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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

France-Liban - Message du Premier ministre à Jospin Le concours de Paris à la réalisation de la paix est dans la logique des choses

Les services de la présidence du Conseil ont rendu public hier le texte du message que le Premier ministre Sélim Hoss a adressé, le 26 mai dernier, à son homologue français Lionel Jospin, en réponse au «message d’amitié et d’appui» que celui-ci lui avait transmis le 14 mai à l’occasion de la visite à Beyrouth du secrétaire d’État français au Commerce extérieur, M. Jacques Dondoux. Dans son message à M. Jospin, le chef du gouvernement souligne notamment que «le concours souhaité de la France dans toutes les étapes de la négociation (en vue d’aboutir à une paix globale dans la région) s’inscrit dans la logique des choses». Nous reproduisons ci-dessous de larges extraits de la teneur du message de M. Hoss (les intertitres sont de la rédaction du journal) : «J’ai été très touché par le message d’amitié et d’appui que vous m’avez adressé en date du 14 mai 1999, et qui m’a été remis par le secrétaire d’État au Commerce extérieur, M. Jacques Dondoux, à l’occasion de son importante visite au Liban. «Comme vous le relevez, l’attachement du gouvernement français pour le Liban est resté intact. «Pour sa part, le Liban reste tout aussi fidèle à son engagement et à sa volonté de maintenir avec la France des relations étroites et intimes, dictées par la richesse et l’ancienneté de nos liens culturels, de même que par l’importance de nos intérêts communs sur le double plan politique et économique. «En cette période de recentrages et de restructurations, et au seuil du vingt et unième siècle, les défis à relever restent considérables. Je suis rassuré de savoir que le Liban pourra toujours compter, dans tous les domaines, sur l’appui déterminé de la France. «Il est légitime de souligner à cet effet que la paix est une condition préalable à tout effort de développement global et durable. La dignité et le bien-être des peuples en dépendent largement. Le problème des réfugiés «C’est dans ce cadre que le Liban résiste courageusement à l’occupation israélienne du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest, tout en réclamant l’application sans délai de la résolution 425 du Conseil de sécurité, qui exige le retrait total et inconditionnel des forces israéliennes de son territoire. L’affirmation de votre appui sans réserve à cette résolution nous réconforte dans notre droit. De même que votre rôle au sein du groupe de surveillance, à la création duquel vous avez activement contribué, reste primordial. «Par ailleurs, les exigences d’une paix juste, globale et durable au Moyen-Orient requièrent la reprise des négociations au point où elles se sont arrêtées, une volonté réelle de paix, la concomitance nécessaire des volets syrien et libanais, sans oublier, Monsieur le Premier ministre, la nécessité de trouver une solution équitable au problème des réfugiés palestiniens évincés par Israël de leur territoire, et notamment pour ce qui est de la présence provisoire et aléatoire sur notre sol de 400 000 réfugiés, que le Liban a accueillis généreusement, et dont le bien-être, l’avenir et le droit au retour restent principalement la responsabilité de la communauté internationale. «Le concours souhaité de la France dans toutes les étapes de la négociation, de même que le rôle qu’elle pourra jouer, en plein accord avec les parties concernées, après la signature d’un traité de paix juste et global, s’inscrivent dans la logique des choses (...) »
Les services de la présidence du Conseil ont rendu public hier le texte du message que le Premier ministre Sélim Hoss a adressé, le 26 mai dernier, à son homologue français Lionel Jospin, en réponse au «message d’amitié et d’appui» que celui-ci lui avait transmis le 14 mai à l’occasion de la visite à Beyrouth du secrétaire d’État français au Commerce extérieur,...