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Actualités - CHRONOLOGIE

Proche-Orient - Rencontre Moubarak-Assad en juin au Caire Le projet d'un mini-sommet arabe suspendu à la formation du Cabinet Barak

Le projet d’un sommet arabe restreint consacré au processus de paix au Proche-Orient est renvoyé jusqu’à la formation du nouveau gouvernement israélien. Ce report a été confirmé par M. Amr Moussa qui s’adressait à la presse après les entretiens du président égyptien Hosni Moubarak avec le roi Abdallah II de Jordanie, qui a quitté hier Le Caire pour Alger. La convocation d’un sommet arabe pourrait intervenir «après la formation du gouvernement israélien et après avoir pris connaissance du programme de ce gouvernement», a déclaré M. Moussa. L’idée d’un sommet des cinq voisins d’Israël (Égypte, Jordanie, Syrie, Liban et Palestiniens) pour coordonner leurs positions dans le processus de paix a été lancée, notamment par les Palestiniens, dans la foulée de l’élection du travailliste Ehud Barak le 17 mai à la tête du gouvernement israélien. M. Barak a en principe jusqu’au 8 juillet pour former son Cabinet. Cette élection a suscité l’optimisme dans le monde arabe sur les chances d’une relance du processus de paix, qui marque le pas en raison de la politique intransigeante du Premier ministre de droite israélien sortant Benjamin Netanyahu. M. Moubarak avait publiquement appuyé l’idée d’un sommet à cinq, indiquant que des consultations étaient en cours pour l’organiser. «Il n’y a pas de convocation d’un sommet à cinq. Il est encore trop tôt», a tenu à préciser M. Moussa. «Nous devons choisir le bon moment et effectuer des contacts à haut niveau pour assurer une entente arabe commune de manière à garantir le succès d’un tel sommet», avait indiqué M. Moussa plus tôt dans la journée. Le projet d’un sommet à cinq était au menu des discussions de M. Moubarak et du souverain jordanien. «Ils ont discuté de la coordination entre les cinq» voisins d’Israël, a déclaré à la presse le ministre égyptien de l’Information M. Safouat al-Chérif. Les deux chefs d’État, qui ont poursuivi hier leurs entretiens, ont passé en revue «l’avenir du processus de paix et les efforts nécessaires pour faire progresser les négociations de paix sur le volet palestinien, afin de garantir les droits légitimes du peuple palestinien», a encore dit M. Chérif. «Le président Moubarak et le roi Abdallah ont souligné qu’une solution juste à la cause palestinienne constituait la pierre angulaire du processus de paix», a-t-il ajouté. Les Palestiniens souhaitent la tenue rapide d’un sommet à cinq sur lequel la Syrie, en froid avec le président palestinien Yasser Arafat, ne s’est pas encore prononcée. Le chef de la diplomatie égyptienne a dans ce contexte annoncé une rencontre «en juin au Caire» entre M. Moubarak et son homologue syrien Hafez el-Assad pour discuter des derniers développements au Proche-Orient. Samedi, M. Moussa s’était entretenu à Damas avec M. Assad pour préparer cette rencontre. MM. Moubarak et Assad se réunissent régulièrement, alternativement en Égypte et en Syrie. Leur dernière rencontre remonte au 8 janvier à Damas. Selon des diplomates arabes au Caire, les efforts pour organiser un sommet arabe à cinq achoppent notamment sur les relations tendues entre M. Assad et le président palestinien Yasser Arafat. M. Moussa a toutefois démenti que les relations entre MM. Assad et Arafat, en froid depuis la signature des accords d’Oslo en 1993, bloquent la tenue d’un sommet à cinq. «Il n’y a pas de dispute entre la Syrie et les Palestiniens», a-t-il dit.
Le projet d’un sommet arabe restreint consacré au processus de paix au Proche-Orient est renvoyé jusqu’à la formation du nouveau gouvernement israélien. Ce report a été confirmé par M. Amr Moussa qui s’adressait à la presse après les entretiens du président égyptien Hosni Moubarak avec le roi Abdallah II de Jordanie, qui a quitté hier Le Caire pour Alger. La...