Circulation - Hamra rue piétonne ce week-end Un modèle d'imprévoyance (photo)

Les automobilistes se rendant d’Achrafieh à Hamra ont été surpris hier par un bouchon au niveau de la rue Kantari. Il a fallu à certains une heure trente pour franchir les cinq cents mètres qui les séparaient de leur destination finale. Motif : la fermeture de la rue Hamra à la circulation. Comme chaque année, la principale artère commerçante de Ras-Beyrouth sera fermée l’espace du week-end à la circulation et des kiosques en toile en meubleront les rues devenues piétonnes. Animation de rue, musique, achalandages de fortune donneront un aspect «différent» à une rue autrement enfumée et désordonnée, qui tente de regagner un peu de son lustre perdu. Mais là n’est pas la question. L’Association des commerçants de Hamra avait annoncé, voici une semaine, la fermeture de l’artère. Manifestement, la municipalité de Beyrouth et la brigade de la circulation n’en ont pas tenu compte. Un peu tardivement, un communiqué de la brigade de la circulation a été publié hier après-midi annonçant pour minuit la fermeture d’une artère impraticable déjà depuis le matin… Imprévoyance exemplaire qui vaut aux automobilistes une épreuve de plus. Quand donc comprendra-t-on que la fermeture d’une artère comme Hamra ne s’improvise pas et que, en l’occurrence, les palliatifs doivent être prêts bien à l’avance pour canaliser l’énorme flot de circulation automobile de cet axe ?