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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Séminaire Quelle démocratie pour quel Liban?

Quelle démocratie pour quel Liban? Plusieurs intellectuels, académiciens et activistes dans le champ social et politique ont essayé de réfléchir à cette question, dans le cadre d’un séminaire organisé par la Fondation Joseph et Laure Moghaizel en coopération avec l’Union européenne. Le 4e séminaire de «l’Observatoire de la démocratie au Liban» a tenté hier de faire le point sur «l’état» de la démocratie au Liban, sondé à partir de quatre composantes essentielles, à savoir des élections libres et équitables, un gouvernement œuvrant avec transparence le respect des droits civils et politiques et une société civile active. Pour certains, le tableau s’avère être plutôt sombre ; pour d’autres, les libertés et droits politiques ont marqué une évolution certaine et pour quelques-uns enfin, comme le professeur Messarra, on peut plutôt parler de «constantes et de retournements de notre démocratie», que l’on peut repérer au-delà d’une conjoncture particulière et par-delà les bouleversements et conflits, qui ne signent pas nécessairement la précarité de la République. Pour M. Fadi Moghaizel, avocat et militant dans le domaine des droits de l’homme, la démocratie ne se résume pas à une simple participation à la prise de décision, mais elle est corollaire des droits économiques et sociaux, comprenant entre autres l’égalité des chances pour tous. Prenant à son tour la parole, M. Abdo Kahi, sociologue et professeur à l’Université libanaise, a relevé que la démocratie, alors qu’elle est aujourd’hui devenue à la base même du pouvoir dans une grande partie du monde, entretient au Liban et dans les pays environnants, «des rapports conflictuels». Utilisant un ton plus optimiste, M. Tony Atallah, politologue et journaliste, a énuméré diverses actions entreprises par la société civile, partis politiques et même guides spirituels en faveur des libertés publiques et droits politiques fondamentaux. Enfin, invité à venir parler de son expérience de la démocratie en tant qu’animateur du Programme socio-politique de Chater Yehké, M. Ziad Njeim a communiqué, avec un mélange d’humour et de sérieux, ce qui lui a paru être effectivement une expérience démocratique réussie.
Quelle démocratie pour quel Liban? Plusieurs intellectuels, académiciens et activistes dans le champ social et politique ont essayé de réfléchir à cette question, dans le cadre d’un séminaire organisé par la Fondation Joseph et Laure Moghaizel en coopération avec l’Union européenne. Le 4e séminaire de «l’Observatoire de la démocratie au Liban» a tenté hier de faire...