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Actualités - CHRONOLOGIE

Jordanie - l'Etat hébreu sceptique sur l'après Hussein Israël mise sur Abdallah ... dans un premier temps(photo)

Le climat de transition régnant en Jordanie après la désignation par le roi Hussein de son fils Abdallah pour sa succession et la reprise hier aux États-Unis du traitement chimiothérapique du monarque hachémite n’ont pas été sans provoquer une certaine agitation dans la classe politique israélienne. Celle-ci avait en effet du mal hier à cacher son scepticisme au sujet de l’avenir du royaume dans l’éventualité d’une disparition du roi. Benjamin Netanyahu a de fait mené jeudi soir des consultations avec notamment des responsables des services de renseignement sur la situation en Jordanie. Le Premier ministre israélien a réuni dans ses bureaux à Jérusalem le ministre de la Défense, Moshé Arens, le chef de la diplomatie, Ariel Sharon, le chef des services de renseignement (le Mossad), Ephraïm Halevy, ainsi que d’autres responsables de services de sécurité pour étudier les conséquences d’une éventuelle disparition du roi Hussein, a indiqué la radio israélienne. L’État hébreu suit avec «inquiétude» l’évolution de la situation en Jordanie, mais n’entend pas s’immiscer dans les affaires intérieures de ce pays, a ajouté la radio. Selon les responsables des services de sécurité cités par la radio, le prince Abdallah, désigné par le roi Hussein pour sa succession, a de bonnes chances d’assurer son pouvoir «dans un premier temps». Mais il est encore difficile de savoir quelle pourrait être l’influence de la mort du roi sur la stabilité à plus long terme de la Jordanie, a poursuivi la radio. Rendant hommage à la «vision et au courage» du souverain qui ont permis «de merveilleuses relations de bon voisinage», M. Netanyahu a parié sur la continuité, en assurant que «la paix avec la Jordanie est l’un des fondements de la sécurité nationale d’Israël et le restera». Mais ces propos apaisants cachent mal un certain scepticisme. Inquiet du manque d’expérience diplomatique et politique du prince Abdallah, le professeur de sciences politiques Dan Sheften de l’Université de Haïfa estime que «le roi Hussein a fait un pari dangereux». Il ajoute que «ce pari peut à terme provoquer l’affaiblissement de la Jordanie face à l’entité palestinienne».
Le climat de transition régnant en Jordanie après la désignation par le roi Hussein de son fils Abdallah pour sa succession et la reprise hier aux États-Unis du traitement chimiothérapique du monarque hachémite n’ont pas été sans provoquer une certaine agitation dans la classe politique israélienne. Celle-ci avait en effet du mal hier à cacher son scepticisme au sujet de...