Parlement 8300 milliards pour les dépenses publiques (photo)

Les grandes lignes du projet de budget pour l’année 1999 ont été passées en revue au cours d’une réunion que la commission parlementaire des Finances a tenue hier, Place de l’Étoile, en présence du ministre des Finances, M. Georges Corm. Au terme des débats, le président de la commission, M. Khalil Hraoui, a souligné que le gouvernement s’est fixé comme priorités de réduire la dette publique, de promouvoir les investissements et de relancer l’activité économique. «Le ministre des Finances a fait état d’un plan quinquennal visant à réduire le volume de la dette, a notamment déclaré M. Hraoui. M. Corm a bon espoir que ce plan permettra d’aboutir à un plafond acceptable au niveau de la dette». M. Hraoui a, d’autre part, indiqué que M. Corm a fixé un plafond pour les dépenses publiques en 1999. Ces dépenses ne devraient pas dépasser le seuil des 8 300 milliards de livres libanaises. «Le ministre, a précisé M. Hraoui, estime que ce chiffre est très peu élevé si on le compare au budget de 1998. Des dépenses supplémentaires d’un montant de 1 200 milliards sont en effet à prévoir, par rapport à l’année précédente». Le président de la commission des Finances a indiqué, par ailleurs, qu’il avait été convenu avec M. Corm que la proportion du déficit budgétaire ne pourra pas être réduite d’une manière substantielle en 1999. «Il est toutefois important de jeter des bases saines pour faire face à ce problème à l’avenir», a déclaré M. Hraoui qui a précisé, en outre, que les membres de la commission des Finances avaient souligné que la politique d’austérité prônée par le gouvernement ne devrait pas être appliquée au détriment des prestations sociales.