Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Concert - Programme panaché à l'Assembly Hall - AUB La chorale Groung : entre ciel et terre (photo)

Dans un programme panaché mêlant œuvres religieuses classiques, chants populaires arméniens, morceaux de compositeurs libanais et variétés internationales, la chorale «Groung» des Arméniens catholiques, accompagnée par un orchestre de treize musiciens, a fait résonner sous les voûtes de l’Assembly Hall la lumière d’une musique entre ciel et terre. Après les hymnes nationaux libanais et arménien, place aux chants populaires, a capella, du pays de Sayat Nova… «Le Groung» (de T. Altounian) complainte-phare de ce oiseau migrateur de la terre de Naïri où tristesse et espoir s’harmonisent. Ensuite se sont succédé cinq chants de Gara Mounza alternant vivacité et mélancolie. D’Ohanessian des airs populaires mêlant entrain et rêverie… Arrangé par B. Gélalian, le «Hovlinen» était d’une grande nouveauté. Accompagnée au piano, la chorale a magnifié et chanté sur un ton tendre et émouvant «le cœur maternel» à travers la composition d’Ara Bartivian. De Charles Aznavour et G. Garavarentz «Pour toi Arménie». En plus d’une musique aux accents à la fois doux et véhéments, cette œuvre ne cache guère l’élan de son inspiration patriotique. Après l’entracte, en deuxième partie dominée par une prosodie musicale occidentale, place tout d’abord à Mozart. Somptueuse, fervente comme une prière, cette musique avait la beauté et la solennité d’une messe. «Ave verim corpus», «Laudate dominum» et «Lacrymosa» étaient des moments d’émotion empreints d’un silence recueilli de la part d’un auditoire littéralement envoûté. Sans totalement changer de registre, exécution en «première» d’un ardent «Ave Maria» du compositeur libanais Georges Baz et un magnifique «Gloria» (al-majdou fil oula) du P. Joseph Waked. Changement de ton et de monde avec le negro spiritual «Swing Low» animé par une belle improvisation de saxophone couleurs cuivrées. Une ritournelle napolitaine de Denza (Funiculi funicula) pleine de fraîcheur; et, pour terminer, un air moins ensoleillé mais plus lyrique avec «Les roses» de Ganatchian contant en douceur le capiteux parfum d’une éternelle Arménie. Applaudissements nourris d’un public nombreux qui fit honneur à ce bouquet de chansons aux senteurs mêlées.
Dans un programme panaché mêlant œuvres religieuses classiques, chants populaires arméniens, morceaux de compositeurs libanais et variétés internationales, la chorale «Groung» des Arméniens catholiques, accompagnée par un orchestre de treize musiciens, a fait résonner sous les voûtes de l’Assembly Hall la lumière d’une musique entre ciel et terre. Après les hymnes...