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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence du Conseil - Hoss a discuté avec el-Khalil de questions administratives Trois ans pour clore le dossier des déplacés (photo)

Il faudra entre deux et trois ans pour clore le dossier des déplacés, selon les précisions données hier par le ministre concerné, M. Anouar el-Khalil, qui en a discuté avec le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss. Le président du Conseil a d’autre part réaffirmé que le processus de réforme se poursuivrait sous ses différentes aspects, l’objectif étant de «réactiver l’administration». Reçu au Grand sérail par M. Hoss, le ministre el-Khalil a déclaré que l’entretien a porté sur la question des déplacés et sur le dossier de l’audiovisuel. «J’ai exposé au chef du gouvernement le programme préliminaire que le ministère projette d’appliquer en 1999, a-t-il dit. Nous avons également évoqué les priorités que nous devrions respecter, ainsi que des crédits nécessaires pour mener à bien cette politique». M. el-Khalil a indiqué qu’il n’était pas en mesure de fournir un chiffre définitif sur le coût du retour «parce que cela dépend du plan que nous allons appliquer. Mais les estimations du ministère à l’heure actuelle s’élèvent à un milliard de dollars». Il a ajouté que l’entretien avec M. Hoss n’a pas porté sur les sources de financement du processus du retour, mais uniquement sur les lignes directrices du programme. «Si l’argent est débloqué, il faudra tout au plus trois ans pour clore ce dossier», a-t-il dit, précisant que le plan élaboré par le ministère prévoit de consolider le retour et d’achever la réhabilitation de l’infrastructure dans les différentes localités concernées. M. el-Khalil a par ailleurs indiqué que le pourvoi aux vacances au sein du Conseil national de l’audiovisuel se fera rapidement, alors que l’amendement de la loi prendra un peu plus de temps. «Il n’est pas nécessaire d’élaborer une nouvelle loi», a-t-il souligné. Il a enfin précisé que la situation au sein du ministère de l’Information fera prochainement l’objet d’un examen approfondi. S’entretenant avec les journalistes accrédités au Grand sérail, M. Hoss a de son côté réaffirmé la volonté du gouvernement d’aller de l’avant dans le processus de réforme. La réforme se poursuivra Il a indiqué que les fonctionnaires écartés ou mis à la disposition de la présidence du Conseil sont coupables d’irrégularités, même si l’importance de ces fautes varie d’un cas à l’autre. M. Hoss a ajouté que la tâche de la commission ministérielle économique qui doit tenir une réunion demain samedi est de «suivre les développements sur les plans de l’économie et des finances et, le cas échéant, d’avancer des propositions au Conseil des ministres». Le chef du gouvernement a d’autre part précisé que son entretien, durant la journée, avec l’ambassadeur de France, M. Daniel Jouanneau, a porté sur les développements au Liban-Sud. «La position de Paris à cet égard est claire. Elle appuie l’application de la 425, a-t-il dit. Pour notre part, nous n’excluons pas une éventuelle agression israélienne à n’importe quel moment». M. Hoss a par ailleurs suivi la situation de la colonie libanaise en Sierra Leone en sa qualité de ministre des Émigrés. Il a discuté de ce dossier avec le directeur général du ministère des Émigrés, M. Haïtham Jomaa et avec son conseiller à l’émigration, M. Ahmed Tabbarah. Ces derniers sont entrés en contact avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour recueillir des informations précises sur la situation sur le terrain. Mais le CICR a annoncé que ses équipes étaient bloquées et ne pouvaient pas se déplacer dans les quartiers de Freetown. Toutefois, les conditions de vie se sont relativement améliorées après que les forces qui contrôlent les secteurs est de la capitale eurent autorisé les habitants à sortir de chez eux pour s’approvisionner. M. Hoss a d’autre part reçu les députés Assem Kanso et Ahmed Soueid qui ont fait part de leur soutien au nouveau régime et aux mesures adoptées par le gouvernement dans le domaine de la réforme administrative. Le chef du gouvernement a enfin accordé audience à une délégation de l’Association des banques, conduite par M. Farid Rouphayel, qui a déclaré que le pays traverse une période de marasme économique.
Il faudra entre deux et trois ans pour clore le dossier des déplacés, selon les précisions données hier par le ministre concerné, M. Anouar el-Khalil, qui en a discuté avec le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss. Le président du Conseil a d’autre part réaffirmé que le processus de réforme se poursuivrait sous ses différentes aspects, l’objectif étant de «réactiver...