Hariri se défend de recourir aux critiques stériles

L’ancien Premier ministre Rafic Hariri s’est défendu hier de recourir à toute critique vindicative et stérile. Et d’insister lors d’un iftar organisé au palais Koraytem en l’honneur des instances et des pôles économiques du pays : «Il incombe aux Libanais d’unir leurs efforts (…) en vue d’améliorer la situation du pays». Étaient notamment invités à ce repas : le président de la Chambre du commerce et de l’industrie, M. Adnan Kassar, le président de l’Association des industriels, M. Jacques Sarraf, un certain nombre de députés et une cinquantaine d’enfants de l’orphelinat islamique. L’ancien chef du gouvernement a rappelé dans son allocution prononcée à cette occasion les multiples réalisations des cabinets qu’il a présidés pendant les six dernières années, notamment sur le plan financier et économique. Il a affirmé dans ce cadre que le taux d’inflation a baissé durant cette période de 120 à 4 %. Dans une critique à peine voilée de la politique économique et financière suivie par le Cabinet Hoss, M. Hariri a déclaré : «À mon avis, le budget doit être élaboré au plus tôt. Il semble toutefois que la tendance actuelle soit au report du projet. (…) Je ne vais pas me mettre à formuler des critiques, mais je crois que le peuple libanais attend du gouvernement l’élaboration des grandes lignes de sa politique économique et financière, de sa politique fiscale et des moyens à mettre en œuvre en vue de stimuler les investissements dans le pays», a-t-il ajouté avant de poursuivre : «Nous ne serons pas de ces personnes qui critiquent pour le fait de critiquer. Lorsque nous constaterons qu’il y a des fautes commises, nous tenterons de les corriger en nous adressant directement aux responsables. Nous ne nous répandrons pas en critiques devant la presse et les médias car nous sommes soucieux de préserver les intérêts de ce pays et toutes les réalisations accomplies», a-t-il conclu.