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Actualités - CHRONOLOGIE

Iran - Attentat contre un dirigeant de l'aile dure Les SR derrière les meurtres d'intellectuels

Le ministère iranien des Renseignements a reconnu que certains de ses agents étaient responsables des récents meurtres d’intellectuels et d’opposants, tandis qu’un des plus hauts magistrats du pays a échappé à une tentative d’assassinat hier dans la capitale iranienne. Le ministère des Renseignements, considéré comme un véritable «État dans l’État» aussi puissant que secret, a annoncé dans un communiqué spectaculaire l’arrestation d’un nombre indéterminé de ses agents impliqués dans la série de crimes qui a secoué l’Iran en novembre et décembre. «Certains collaborateurs irresponsables de ce ministère, aux opinions déviantes et agissant pour des intérêts étrangers, ont perpétré ces crimes», a déclaré le ministère, ajoutant qu’ils avaient «agi d’eux-mêmes». Trois écrivains militant pour la liberté d’expression en Iran, Majid Charif, Mohammad Mokhtari et Mohammad Pouyandeh ont été retrouvés morts en décembre après avoir disparu dans des conditions suspectes. Majid Charif serait mort d’une crise cardiaque, les deux autres personnes ayant été apparemment étranglées. Le 22 novembre dernier, un opposant nationaliste, Daryoush Foruhar, et son épouse Parvaneh avaient été assassinés à coups de poignard à Téhéran par des inconnus. Par ailleurs, l’un des plus hauts magistrats du pays, le chef du pouvoir judiciaire de Téhéran Ali Razini, a échappé à une tentative d’attentat mardi en plein cœur de la capitale iranienne. M. Razini a été légèrement blessé dans l’attaque lancée contre la voiture le transportant par des hommes armés, alors qu’il quittait son bureau, a ajouté Irna. M. Razini, membre du clergé chiite, est considéré proche de l’aile dure du pouvoir judiciaire iranien, l’un des bastions de la faction conservatrice du régime, opposée au président Mohammad Khatami.
Le ministère iranien des Renseignements a reconnu que certains de ses agents étaient responsables des récents meurtres d’intellectuels et d’opposants, tandis qu’un des plus hauts magistrats du pays a échappé à une tentative d’assassinat hier dans la capitale iranienne. Le ministère des Renseignements, considéré comme un véritable «État dans l’État» aussi...