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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Nasrallah : nous riposterons durement

Le Liban officiel et politique a vivement réagi aux menaces israéliennes de s’en prendre à l’infrastructure économique libanaise au cas où des roquettes seraient tirées par la Résistance sur le Nord d’Israël. Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a qualifié les propos belliqueux du premier ministre, Benjamin Netanyahu, d’«extrêmement agressifs». Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a de son côté mis en garde Israël contre toute velléité d’attaquer les infrastructures. «La vie de notre population du Sud ne doit pas se transformer en bulletins pour remplir les urnes lors des législations en Israël. Nous tenons à rappeler à Netanyahu que le Liban a été la tombe de plus d’un gouvernement israélien et que parier sur le Liban pour remporter les élections se retournera contre lui», a déclaré à Reuters sayyed Nasrallah. Le dirigeant du Hezbollah faisait allusion à l’offensive de 17 jours lancée au Liban par l’ancien Premier ministre Shimon Peres quelques semaines avant les élections de 1996. L’opération «Raisins de la colère» a coûté la vie à 200 personnes, pour la plupart des civils, et Pérès, privé des voix des Arabes israéliens alors que le scrutin était très serré, a perdu les élections. Sayyed Nasrallah a assuré que de telles menaces ne mettraient pas l’État hébreu à l’abri et ne mettraient pas fin à la campagne de harcèlement menée par le Hezbollah contre les Israéliens. «Ils doivent se retirer sans condition et s’ils veulent vraiment éviter les Katiouchas, ils ne doivent pas attaquer de civils», a-t-il dit. «Nous ne lançons de Katiouchas sur le nord de la Palestine occupée que pour faire remettre en vigueur l’accord protégeant les civils», a-t-il dit. «S’attaquer aux infrastructures du pays est une violation des accords d’avril et nous nous réservons le droit de riposter d’une manière adéquate», a de son côté déclaré un des députés du Hezbollah, M. Ammar Moussaoui. «Les roquettes Katioucha sont toujours prêtes. Elles ne servent pas uniquement à défendre les civils mais protégeront également les infrastructures», a-t-il ajouté lors d’un iftar vendredi dernier. M. Moussaoui a par ailleurs indiqué que «ni le Liban, ni la Syrie ne donneront des garanties de sécurité à Israël qui n’a qu’à retirer son armée de la zone qu’il occupe».
Le Liban officiel et politique a vivement réagi aux menaces israéliennes de s’en prendre à l’infrastructure économique libanaise au cas où des roquettes seraient tirées par la Résistance sur le Nord d’Israël. Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a qualifié les propos belliqueux du premier ministre, Benjamin Netanyahu, d’«extrêmement agressifs». Le secrétaire...