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Actualités - ANALYSE

Administration - Un dossier désormais grand ouvert Vingt-trois postes d'ambassadeurs vacants

Le dossier des nominations et des mutations diplomatiques est désormais grand ouvert depuis la décision prise par le président Émile Lahoud d’accepter la démission de sept ambassadeurs hors-cadre. De ce fait, environ 75 % des postes de première catégorie se retrouvent vacants. En réalité, la question est de savoir aujourd’hui si le chef de l’État nommera ou non des ambassadeurs hors-cadre. Selon des sources informées, le général Lahoud donnerait la préférence aux fonctionnaires des Affaires étrangères. Rappelons que le président de la République a le droit de nommer au maximum 15 ambassadeurs hors-cadre, à condition qu’ils soient âgés au minimum de 40 ans et qu’ils soient détenteurs d’un diplôme universitaire. Le problème se pose essentiellement pour ce qui est des représentations libanaises dont la direction est vacante dans les grandes capitales, en l’occurrence : Washington, Paris, Rome, Londres et Madrid. D’aucuns, dans les milieux diplomatiques, estiment que ces postes nécessitent des ambassadeurs chevronnés quitte à ce que ces derniers soient nommés hors-cadre. D’autres affirment, en revanche, que le ministère compte dans ses rangs des diplomates remplissant les conditions requises et qu’il n’y a pas lieu, par conséquent, de recourir à des personnes choisies en dehors de l’administration. Quoi qu’il en soit, le Premier ministre Sélim Hoss devrait examiner ce dossier avec le président Lahoud dès le début de l’année prochaine et prendre à cet égard les décisions appropriées. Les postes vacants Faisons le point : 23 postes d’ambassadeur à l’étranger sont aujourd’hui vacants. Il s’agit notamment des capitales suivantes : Washington, Madrid, Erevan, Rome, Bucarest, Belgrade, Berne, Nicosie, Kinshasa, Conakry, Monrovia, Tunis, Cambera, Rabat, Pékin, Bagdad, Doha, Bangkok, Santiago et Montevideo. 14 autres postes auraient dû être déjà vacants du fait que les diplomates en question ont légalement achevé leur mission à l’étranger. Citons l’exemple de M. Mahmoud Hammoud, ambassadeur du Liban à Londres, qui aurait dû rentrer à Beyrouth depuis 1996. Qui sont actuellement les candidats potentiels à ces fonctions ? Dans le cadre diplomatique, on retient les noms suivants : Micheline Abou Samra, Samira Daher, Mourad Jammal, Tony Badaoui, Khaled Salman, Nouhad Mahmoud, Afif Ayoub, Khaled Kilani, Sylvie Fadlallah, Hikmat Awad et Sleiman Racy. Par ailleurs, sur les 14 consulats généraux, deux sont déjà vacants : ceux de New York et d’Alexandrie. Quatre autres consulats généraux seront également à pourvoir, à Sydney, Los Angeles, Milan et Marseille parce que les diplomates actuellement en poste y ont déjà achevé leur mission.
Le dossier des nominations et des mutations diplomatiques est désormais grand ouvert depuis la décision prise par le président Émile Lahoud d’accepter la démission de sept ambassadeurs hors-cadre. De ce fait, environ 75 % des postes de première catégorie se retrouvent vacants. En réalité, la question est de savoir aujourd’hui si le chef de l’État nommera ou non des...