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Actualités - REPORTAGE

Correspondance Leçon de physique de Noël : du nez rouge du renne à la thermodynamique de la dinde

Washington — Irène MOSALLI Noël, sa douce nuit, son sapin scintillant, les cadeaux près de la cheminée... Toute une magie des fêtes qui opère toujours et qui continuera à opérer. Personne ne songerait à mettre ces rituels au rancart. Même pas Roger Highfield qui vient de publier (en Angleterre et aux États-Unis) un ouvrage intitulé La physique de Noël: de l’aérodynamique des rennes à la thermodynamique de la dinde. Cet auteur anglais, (doublé d’un journaliste) qui est épris de sciences, a trouvé que les célébrations associées à Noël se prêtaient merveilleusement à une exploration de leur phénoménalité. Ceci sans rien enlever à la fascination de l’événement car la science a aussi son côté merveilleux et ésotérique. Il s’est donc attelé à des recherches ayant trait à l’aspect légendaire de la fête et ses résultats ne manquent ni de fantaisie ni de véracité. Il répond à des questions que tout un chacun, pris dans le vertige des guirlandes de houx et de boules colorées, ne songerait à se poser. Pourquoi le «petit renne» a-t-il le nez rouge? Pas du tout à cause du froid mordant, mais parce qu’il avait une infection nasale. On apprend, en effet, que le nez des rennes est formé de plusieurs membranes qui constituent un système d’échange de chaleur et d’humidité. Ainsi, la nature fait bien les choses puisque de cette manière elle permet à l’animal d’affronter le froid. Mais seul inconvénient, ces membranes sont parallèlement un terrain favorable à un grand nombre de parasites qui, souvent, provoquent des infections. Quant à la vélocité du renne, elle reste du domaine du merveilleux. En réalité, durant cette période de l’année, il perd ses cornes qui ne repoussent qu’au printemps. La myrrhe et l’encens, des remèdes contre la toux et l’infection des yeux Avec l’or, les Rois Mages ont offert à l’Enfant Jésus de la myrrhe et de l’encens, non pas pour leurs parfums mais parce que, dans le temps, on tirait partie de effets curatifs de ces produits. L’encens servait à faire cicatriser les plaies et la myrrhe à soigner les infections de la bouche, des dents et des yeux. Des choux de Bruxelles pour accompagner la dinde… et éloigner les insectes Ce n’est pas un hasard si le choux de Bruxelles est devenu un légume traditionnel servi avec la dinde de Noël. On l’a inscrit au menu parce que son odeur éloigne infailliblement les insectes. Quant à la parfaite cuisson de la dinde, on sait combien il faut jongler avec la loi de la chaleur diffuse pour que sa chaire reste tendre et la peau croquante, juteuse et bien cuite etc. La déprime des fêtes… due au solstice de l’hiver Si le taux des déprimes et d’envies de suicides augmente à la période des fêtes, c’est parce qu’en cette période de l’année, les journées, trop courtes, sont propices aux idées noires. La tournée du père Noël… 842 millions de stops Et pour finir sur une note plus joyeuse et plus optimiste, l’auteur fait le calcul suivant. Le père Noël, attendu partout dans le monde, devrait pour ne pas décevoir ceux qui se sont adressés à lui, faire, la veille de Noël, 842 millions de stops, pour glisser dans la cheminée les cadeaux des 2,1 milliards d’enfants du globe terrestre.
Washington — Irène MOSALLI Noël, sa douce nuit, son sapin scintillant, les cadeaux près de la cheminée... Toute une magie des fêtes qui opère toujours et qui continuera à opérer. Personne ne songerait à mettre ces rituels au rancart. Même pas Roger Highfield qui vient de publier (en Angleterre et aux États-Unis) un ouvrage intitulé La physique de Noël: de l’aérodynamique des...