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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Manifestation franco-libanaise à travers tout le pays Un mois de la photo, de l'image numérique et du film en juillet 98

Juillet 1998 sera le «Mois de la photo, de l’image numérique et du film» au Liban: une manifestation organisée par la Maison européenne de la photographie (MEP-Paris) — et plus particulièrement par son directeur, M. Henry Chapier — en collaboration avec les centres culturels français au Liban, les éditions An-Nahar et Kodak. Ce festival de l’image se déroulera simultanément dans différentes régions où seront organisées des expositions de photos d’artistes libanais et français consacrés ou amateurs; deux concours interscolaire et interuniversitaire; des conférences; des films; des rencontres... C’est ce qu’ont annoncé les organisateurs au C.C.F, rue de Damas.
Conseiller culturel de l’ambassade de France, M.Jean-François Desmazières a présenté les différents partenaires du «Mois de la photo au Liban», avant de laisser la parole à M.Henry Chapier, initiateur du projet.
«Depuis sa création en février 1996, la MEP a reçu une succession impressionnante de délégations libanaises», a indiqué ce dernier. Il a ensuite rappelé la création, en 1980, de la «Biennale nationale du mois de la photo» qui «confronte, chaque deux ans, les tendances de la photo contemporaine dans plusieurs grandes villes du monde. Le «Mois de la photo» est un concept qui a été repris par de nombreuses capitales», a-t-il ajouté. «Ici au Liban, l’idée a été très favorablement accueillie».
Une année franco-
libanaise

Soulignant que «1998 est une année franco-libanaise qui verra un étonnant aller-retour de manifestations», le directeur de la MEP a ensuite ajouté qu’«en juillet prochain, le grand public libanais pourra voir des collections amassées au cours des vingt dernières années: des photos de grands maîtres de la photo, de 1960 à nos jours. Ces collections circulent très peu et n’ont jamais été présentées au Liban», a-t-il indiqué.
Pour lui, «ce qui est intéressant, c’est le fait que cette manifestation est un travail avec les Libanais et non une «vitrine française» à regarder. C’est aussi, pour les photographes libanais — jeunes et moins jeunes, amateurs et professionnels — l’occasion de montrer leurs œuvres à travers tout le pays, par le biais des différents C.C.F . Le ministère de la Culture et notamment le département de cinéma, dirigé par Ghassan Abou Chacra, s’associera à la mise en œuvre des expositions», a-t-il ajouté.

Films, concours...

«Nous avons reçu un grand nombre de dossiers. Nous ne procèderons à aucune sélection et n’éliminerons que les photos complètement «voileés»», a expliqué Henry Chapier pour qui «l’important est de montrer la créativité libanaise».
Un prix «découverte» sera toutefois attribué au meilleur photographe. «Nous mettrons en parallèle les oeuvres de photographes français et libanais, non pas pour comparer les talents mais pour apporter un élément de curiosité», a-t-il poursuivi.
Et de conclure: «La photo génère les rassemblements. C’est un phénomène étonnant et pourtant réel. Nous assisterons en juillet à une éruption volcanique créative»...
Notant que «Kodak se préoccupe de l’éveil des vocations des jeunes Libanais, futurs photographes professionnels», Antoine Gharzani, représentant de Kodak, a ensuite indiqué que «des vidéogrammes ainsi que des films portant sur la photographie, sur des photographes ou réalisés par des photographes sont également prévus au programme. Ils seront projetés principalement dans les universités».
Deux concours de photo seront également lancés dans les écoles et dans les universités. Les élèves (primaire, complémentaire et secondaire) travailleront sur le thème de «la tradition familiale au Liban»; les étudiants sur «La vie intime». Le jury, composé de professeurs de l’USEK, annoncera les résultats fin juin.
Après avoir indiqué que le règlement et les détails seront annoncés prochainement, Antoine Gharzani a signalé qu’«un concours spécial est réservé aux étudiants de l’USEK en photographie, qui étudient la photo pendant quatre ans».
Deux «premier prix» seront donc attribués aux lauréats universitaires sous forme de tickets Beyrouth-Paris-Beyrouth pour assister au «Mois de la photo» en octobre 98.
Quant aux écoliers gagnants, ils recevront des appareils photographiques. «Des conférences et des projections auront par ailleurs lieu dans les écoles et les universités», a conclu M.Gharzani.

Hommages

A son tour, M. Ghassan Tuéni a souligné que le «Mois de la photo» «est une expérience très intéressante pour «An-Nahar» car, d’une part, il y a toujours une synergie entre la presse écrite et la photo; et d’autre part, parce que l’événement englobe le Liban tout entier et nous considérons que le Liban est un tout».
«Nous croyons également que la photographie est un art», a-t-il poursuivi, avant d’insister sur l’interactivité qui sera créée avec les jeunes. «Un hommage sera rendu aux photographes libanais de la guerre; à nos photographes martyrs ainsi qu’aux photographes étrangers qui en ont été témoins , a-t-il ajouté. De plus, nous profiterons de cette manifestation pour créer un circuit touristique à travers le pays et réconcilier les Libanais avec le Liban.»
«Les jours
numériques»

«Nous travaillons à la mise en place d’une manifestation qui sera baptisée «Les jours numériques», a enfin annoncé le responsable en audiovisuel de la Mission culturelle française M.Dominique Chastres. «Pendant trois jours, dans le cadre du «Mois de la photographie...», nous accueillerons des intellectuels, des chercheurs et des théoriciens qui travaillent en France sur le cybermonde; ce monde que nos enfants connaîtront et dont nous sommes encore dans la préhistoire», a-t-il dit. «Ces spécialistes nous communiqueront le fruit de leurs études et leurs réflexions».
«Nous recevrons aussi des techniciens et des ingénieurs: des «fabricants» de produits numériques interactifs, dans le domaine de l’image et du son, mais aussi du texte... Et encore, des artistes qui utilisent les technologies numériques pour s’exprimer, et qui s’aident de ces supports informatiques pour créer des œuvres d’art».
«Ce sera», a-t-il conclu, «rapide, rythmé et concentré».
«Les jours numériques» se dérouleront sur «l’espace culturel», rue de Damas et seront complétés par plusieurs événements de moindre importance en ville.
«Le Mois de la photo, de l’image numérique et du film», ce sera en somme, en juillet prochain, un bouquet de manifestations franco-libanaises aux quatre coins du pays.
A suivre...
N.S.
Juillet 1998 sera le «Mois de la photo, de l’image numérique et du film» au Liban: une manifestation organisée par la Maison européenne de la photographie (MEP-Paris) — et plus particulièrement par son directeur, M. Henry Chapier — en collaboration avec les centres culturels français au Liban, les éditions An-Nahar et Kodak. Ce festival de l’image se déroulera simultanément dans...