Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGE

Au centre-ville et jusqu'à l'an 2000 ls créatures d'ombre de Nadim Karam font la sentinelle (photos)

Enrobées dans leur structure métallique, des créatures d’ombres animalesques et humanoïdes ont atterri au centre-ville de Beyrouth. Juchées sur le toit de l’immeuble Asseily, défilant sur la place Riad Solh et circulant à travers l’espace-temps, elles observent, fascinées, le vaste chantier de reconstruction. L’attraction est si forte, qu’elles ont décidé d’investir la zone jusqu’à l’an 2.000. Voilà ce qu’a annoncé le père de cette «procession», l’architecte-artiste-conteur Nadim Karam qui a tenu, hier, au siège de Solidere, une conférence de presse en présence de MM. Nabil Rached et Hervé Dupon (respectivement directeurs de l’information et de l’aménagement à Solidere), des sponsors Robert Debbas (éclairage Debbas) et Alain Hakim (Société Générale Libano-Européenne de Banque).
Après Tokyo, le musée Sursock (1994), Paris, Kwanjiu en Corée du Sud, le Musée National de Beyrouth et Prague, la «procession archaïque» a choisi d’effectuer des tournées exploratoires dans une zone qui tente de gagner son statut de cœur de la capitale. Aussi, avant d’atteindre le port — à la fin du millénaire — où elles embarqueront vers de nouveaux horizons, une vingtaine de créatures métalliques feront escale dans diverses rues et places du centre-ville. «La promenade sera longue et à chaque étape de leur parcours, les sculptures répondront à une nouvelle sensibilité et à une nouvelle intelligence des formes, pour raconter une histoire différente», souligne Nadim Karam. Cette installation ouverte à toutes les interprétations du public est construite sous une forme originale et selon une scénographie élaborée qui tient compte de toutes les données architecturales du lieu choisi. Les créatures d’ombre dont les principaux éléments sont le vieil homme, le chien, le chat sauvage, le théâtre volant, le couple, le garçon, la fille, la girafe... joueront avec les idées, les images, les perceptions «pour témoigner de la fin du deuxième millénaire» et célébrer la vie dans toutes ses manifestations.
Reconstruction, création. Pour exprimer l’unité de l’existence et le cycle ininterrompu de la vie.

M.M.
Enrobées dans leur structure métallique, des créatures d’ombres animalesques et humanoïdes ont atterri au centre-ville de Beyrouth. Juchées sur le toit de l’immeuble Asseily, défilant sur la place Riad Solh et circulant à travers l’espace-temps, elles observent, fascinées, le vaste chantier de reconstruction. L’attraction est si forte, qu’elles ont décidé d’investir la zone...