Présidente d’«Achkal-Alwan», Christine Tohmé indique que l’association a travaillé en collaboration avec le ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur ainsi qu’avec la municipalité de Beyrouth. «C’est à la suite d’un concours lancé il y a six mois que ces œuvres ont été sélectionnées, rappelle-t-elle. Ce concours était ouvert à tous les artistes de moins de 45 ans. Pour cette exposition permanente, il s’agissait de respecter trois critères: l’esprit «plein air», la solidité, mais surtout la sécurité, étant donné que l’endroit est plutôt fréquenté par des enfants».
Le jury de dix membres présidé par l’architecte Assem Salam a retenu des œuvres originales et variées, signées Ghassan Abdelnour, Rita Aoun, Carma Naïm Barakat, Houssam Hatoum, Imad Issa, Charles Khoury, Najwa Nahas, Cécile Mehanna Noshie, Wissam Noshie et Marwan Rechmaoui.
Semées à et là dans un jardin fleuri, agréable et bien entretenu, ces œuvres, pour la plupart géantes, attirent les tout petits et interpellent les promeneurs. Une coccinelle, un globe métallique, une mosaïque intitulée «Brahma», une sorte d’instrument à vent, un volatile étendu sur le sol, un cafard-gardien bien sympathique, cinq petits bonshommes blancs, un ensemble de quatre pièces; trois cercles espacés qui, réunis, formeraient un tunnel… Et aussi, un hommage à Saint-Exupéry avec une sculpture représentant le boa qui digère un éléphant.
De drôles d’objets, plus ou moins abstraits, qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Mais qui donnent indiscutablement une âme à l’endroit…
N.S.
* Jusqu’au 17 octobre, le jardin restera ouvert au public tous les soirs jusqu’à 23h. Signalons qu’en soirée, les sculptures sont mises en relief par un éclairage spécial. Ensuite, à partir du 18 octobre, retour à l’horaire normal et fermeture donc à 19h.
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