Ambiance détendue, bonne humeur, confidences et souvenirs… C’est dans cette atmosphère qu’a été lancée la «nouveauté» de l’année: la «prière à saint Jérôme». Concours d’un soir, concours express à participation immédiate: il s’agissait en effet d’écrire une prière, en français ou en arabe. En fin de soirée, deux textes ont été sélectionnés puis lus, et les auteurs récompensés. Une expérience positive, originale et amusante.
Présidente de l’Association des anciens de l’ETIB et directrice adjointe du Centre d’études des langues (CEL) de l’USJ, Gina Abou Fadel rappelle que «le concours de la meilleure traduction est ouvert à tous, destiné aux élèves comme aux étudiants». Créé il y a quatre ans, il se déroule à l’USJ au mois d’avril. Les copies sont remises à un jury présidé par M. Oweiss et composé d’enseignants de l’ETIB ainsi que de membres du comité de l’Association des anciens. «Cette année, plus de 40 élèves et étudiants y ont participé, indique Mlle Abou Fadel. 11 ont été retenus, 6 étudiants et 5 élèves, toutes catégories confondues: arabe-français, français-arabe…».
Quels sont les projets de l’association?
«A court terme, aider les étudiants «dans le besoin» en leur accordant des bourses, grâce aux dons de membres de l’amicale, répond-elle. A long terme, réglementer, organiser et protéger notre profession. Jusque-là, le métier de traducteur ou d’interprète n’est pas reconnu. Quiconque parle deux ou trois langues pense pouvoir traduire ou servir d’interprète. D’autre part, certains exercent ce métier sans en être capables et nuisent donc à la profession, qui est très scientifique, très académique. Nous devons donc la défendre».
N.S.
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