Habitué de la «scène» libanaise, Sébastien el-Chato en est à son douzième concert au Liban. Cheveux coupés court, plus décontracté que jamais, il était accompagné de deux danseurs de flamenco, Isabel et Leo, ainsi que de deux guitaristes «gipsie», Antonio et Francisco.
Première partie du concert-spectacle avec quelques grands tubes «français»: «Garde-la», «Je l’aime», «Imagine» et «Ça pleure aussi un homme», chanson écrite pour Ginette Renaud… C’est avec beaucoup d’humour que el-Chato accueille la panne de musique, profitant de cet incident technique pour se lancer dans une improvisation «a-capella» anecdotique, admirablement maîtrisée.
Deuxième partie: la «fiesta gitana». Les guitaristes et les danseurs se succèdent dans des duos «authentiques», pour des performances de qualité. Pot-pourri d’airs gitans (Malageña, A mi manera…), élégance des mouvements, cascade de notes et d’accords, tac-tac de talons. Le public tape dans les mains, l’ambiance chauffe, la piste se remplit…
El-Chato passe ensuite à la musique arabo-andalouse avec «Djemila», puis le clou de la soirée, bissé et rebissé: «Salma ya salama», le remix-duo avec Dalida (version flamenco), grand succès de l’été 97.
El-Chato, ses danseurs et ses musiciens à la Macumba: quand vibrent les racines gitanes…
N.S.
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