« Le Liban dans l'Union pour la Méditerranée » était le thème d'un séminaire organisé mardi dans les locaux de l'Institut du monde arabe par la Fondation Mohammad Safadi et l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques).
Le séminaire, composé de deux séances et deux panels animés par des personnalités françaises et libanaises, représentant divers domaines concernés par le sujet (politique, économie, transports), a porté sur le rôle et la place du Liban dans l'UPM, de création relativement récente mais qui prend le relais de l'Euromed née du processus de Barcelone.
Entre les allocutions de bienvenue et de clôture prononcées par Mohammad Safadi, ministre de l'Économie et du Commerce, son homologue française, Christine Lagarde, et Dominique Baudis, président de l'IMA, également organisateur de l'événement, les conférenciers ont traité les diverses facettes de la présence libanaise dans l'espace méditerranéen.
Premier sujet de la première séance (présidée par Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS) : « L'économie libanaise dans celle des pays arabes méditerranéens ». L'économiste Toufic Gaspard a exposé, chiffres à l'appui, les rapports du Liban et des pays arabes avec l'UPM, avec une intéressante rétrospective de ces relations depuis l'indépendance du pays du Cèdre. Nature de l'économie libanaise, des échanges avec les pays voisins, flux des capitaux en temps de stabilité et de crise, système bancaire, fonctionnement des institutions financières et des organismes économiques, secteur privé et comportement des autorités dans le développement économique du pays... Autant de sujets intéressants qui ont suscité, à l'instar des autres thèmes traités par les orateurs du panel, de sérieuses questions du public composé de centaines de personnes dans la grande salle de l'IMA.
Au cours de cette première séance, Hervé de Charrette, député et ancien ministre des Affaires étrangères, a évoqué le rôle politique et diplomatique du Liban dans le monde méditerranéen et réaffirmé sa confiance en l'avenir du pays qui reprend, a-t-il dit, son rôle dans la région après les longues années de guerre et de crises successives. À son tour, Jean-Pierre Chevènement, sénateur du territoire de Belfort et ancien ministre, a développé la vocation méditerranéenne du rôle régional du Liban ainsi que les relations libano-européennes qui sous-tendent et renforcent ce rôle depuis la fin du mandat français.
Dernier intervenant de cette première séance, M. Nicolas Sarkis, spécialiste du pétrole et de l'énergie, a évoqué ces deux domaines affirmant que le Liban est appelé à avoir un rôle important dans la région avec la reprise du raffinage et du transport des produits pétroliers et gaziers grâce à ses deux installations et terminaux de Zahrani et de Tripoli où les activités sont interrompues depuis des années. M. Sarkis a également affirmé que des recherches ont prouvé que d'intéressants gisements de gaz se trouvent au large des côtes libanaises. Ceux-ci constituent, selon lui, le prolongement des réserves sous-marines qui vont de Gaza jusqu'en Syrie et qui font partie de l'arc est-méditerranéen situé entre les côtes d'Égypte et de la Turquie.
La deuxième table ronde intitulée « Le Liban, carrefour des autoroutes terrestres et maritimes » a réuni également des personnalités de premier plan dont Philippe Essig, ancien ministre et président d'honneur de la SNCF, Joseph Maïla, directeur du Centre de recherches sur la paix et ancien recteur de l'Université catholique de Paris, Gilles de Robien, ancien ministre et ambassadeur délégué du gouvernement près l'OIT, et Jacques Saadé, président de la CMA-CGM.
L'emplacement géographique et stratégique du Liban a été abordé par les orateurs sous divers angles, chacun d'eux donnant un éclairage, selon sa spécialité et son domaine d'activité (transport maritime, réseau routier actuel et futur, avenir des frontières actuellement fermées du fait de l'endémique conflit israélo-arabe, etc.)
Il convient de souligner par ailleurs l'importance du discours de clôture prononcé par Mme Christine Lagarde, qui a notamment réaffirmé la confiance de la France dans le Liban, son rôle et son avenir, invitant les milieux d'affaires et les investisseurs français à la concrétiser grâce aux « excellentes opportunités d'investissement et de partenariat qu'offre le Liban à l'heure actuelle ».
En marge du séminaire, le ministre Safadi et Mme Lagarde ont eu des entretiens au cours desquels ils ont fait le point des relations économiques franco-libanaises et exploré la possibilité d'une participation française dans de grands projets libanais, notamment dans les domaines de l'eau et de l'énergie.
Enfin, la Fondation Safadi et l'IMA, représentés respectivement par le ministre libanais et Dominique Baudis, président de l'Institut, ont signé un accord de coopération qui servira de cadre à des manifestations à caractère culturel, social, économique et autres, à organiser à Paris et à Tripoli, siège de la fondation.
Le séminaire, composé de deux séances et deux panels animés par des personnalités françaises et libanaises, représentant divers domaines concernés par le sujet (politique, économie, transports), a porté sur le rôle et la place du Liban dans l'UPM, de création relativement récente mais qui prend le relais de l'Euromed née du processus de Barcelone.
Entre les allocutions de bienvenue et de clôture prononcées par Mohammad Safadi, ministre de l'Économie et du Commerce, son homologue française, Christine Lagarde, et Dominique Baudis, président de l'IMA, également organisateur de l'événement, les conférenciers ont traité les diverses facettes de la présence libanaise dans l'espace méditerranéen.
Premier sujet de la première séance (présidée par Didier Billion, directeur adjoint de l'IRIS) : « L'économie libanaise dans celle des pays arabes méditerranéens ». L'économiste Toufic Gaspard a exposé, chiffres à l'appui, les rapports du Liban et des pays arabes avec l'UPM, avec une intéressante rétrospective de ces relations depuis l'indépendance du pays du Cèdre. Nature de l'économie libanaise, des échanges avec les pays voisins, flux des capitaux en temps de stabilité et de crise, système bancaire, fonctionnement des institutions financières et des organismes économiques, secteur privé et comportement des autorités dans le développement économique du pays... Autant de sujets intéressants qui ont suscité, à l'instar des autres thèmes traités par les orateurs du panel, de sérieuses questions du public composé de centaines de personnes dans la grande salle de l'IMA.
Au cours de cette première séance, Hervé de Charrette, député et ancien ministre des Affaires étrangères, a évoqué le rôle politique et diplomatique du Liban dans le monde méditerranéen et réaffirmé sa confiance en l'avenir du pays qui reprend, a-t-il dit, son rôle dans la région après les longues années de guerre et de crises successives. À son tour, Jean-Pierre Chevènement, sénateur du territoire de Belfort et ancien ministre, a développé la vocation méditerranéenne du rôle régional du Liban ainsi que les relations libano-européennes qui sous-tendent et renforcent ce rôle depuis la fin du mandat français.
Dernier intervenant de cette première séance, M. Nicolas Sarkis, spécialiste du pétrole et de l'énergie, a évoqué ces deux domaines affirmant que le Liban est appelé à avoir un rôle important dans la région avec la reprise du raffinage et du transport des produits pétroliers et gaziers grâce à ses deux installations et terminaux de Zahrani et de Tripoli où les activités sont interrompues depuis des années. M. Sarkis a également affirmé que des recherches ont prouvé que d'intéressants gisements de gaz se trouvent au large des côtes libanaises. Ceux-ci constituent, selon lui, le prolongement des réserves sous-marines qui vont de Gaza jusqu'en Syrie et qui font partie de l'arc est-méditerranéen situé entre les côtes d'Égypte et de la Turquie.
La deuxième table ronde intitulée « Le Liban, carrefour des autoroutes terrestres et maritimes » a réuni également des personnalités de premier plan dont Philippe Essig, ancien ministre et président d'honneur de la SNCF, Joseph Maïla, directeur du Centre de recherches sur la paix et ancien recteur de l'Université catholique de Paris, Gilles de Robien, ancien ministre et ambassadeur délégué du gouvernement près l'OIT, et Jacques Saadé, président de la CMA-CGM.
L'emplacement géographique et stratégique du Liban a été abordé par les orateurs sous divers angles, chacun d'eux donnant un éclairage, selon sa spécialité et son domaine d'activité (transport maritime, réseau routier actuel et futur, avenir des frontières actuellement fermées du fait de l'endémique conflit israélo-arabe, etc.)
Il convient de souligner par ailleurs l'importance du discours de clôture prononcé par Mme Christine Lagarde, qui a notamment réaffirmé la confiance de la France dans le Liban, son rôle et son avenir, invitant les milieux d'affaires et les investisseurs français à la concrétiser grâce aux « excellentes opportunités d'investissement et de partenariat qu'offre le Liban à l'heure actuelle ».
En marge du séminaire, le ministre Safadi et Mme Lagarde ont eu des entretiens au cours desquels ils ont fait le point des relations économiques franco-libanaises et exploré la possibilité d'une participation française dans de grands projets libanais, notamment dans les domaines de l'eau et de l'énergie.
Enfin, la Fondation Safadi et l'IMA, représentés respectivement par le ministre libanais et Dominique Baudis, président de l'Institut, ont signé un accord de coopération qui servira de cadre à des manifestations à caractère culturel, social, économique et autres, à organiser à Paris et à Tripoli, siège de la fondation.
« Le Liban dans l'Union pour la Méditerranée » était le thème d'un séminaire organisé mardi dans les locaux de l'Institut du monde arabe par la Fondation Mohammad Safadi et l'IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques).Le séminaire, composé de deux séances et deux panels animés par...