Parmi les membres fondateurs, se trouvent Jean-Pierre Yazbeck et Francis Chucri, ainsi que le président Joseph Chucri, qui habite depuis vingt ans en Alsace, et dont une des priorités est de faire replanter 10 000 arbres sur la colline de la Croix qui domine son village natal, Deir el-Qamar, dans la montagne libanaise.
Autre avocat de la cause libanaise, François Friederich, diplomate au Conseil de l’Europe, et qui, il y a vingt ans déjà, avait fondé une association de solidarité. « J’avais des amis libanais, explique-t-il. Nous avons organisé des convois humanitaires. J’y suis allé. J’ai vu ce que c’est qu’un pays détruit, un pays qui souffre. »
Pour sa part, Martine Calderoli, conseillère régionale, raconte : « Mon père a fait la guerre (Seconde guerre mondiale) au Liban, et il m’a toujours dit : “C’est le plus beau pays du monde”. » Il a transmis cet amour du Liban à sa fille qui n’est jamais allée au pays du Cèdre, mais qui a été séduite par la chaleur des Libanais rencontrés en Alsace.
De son côté, le Dr Henry Bretz, adjoint au maire, a plaidé pour « ce pays martyrisé » qui n’a guère eu l’occasion d’être « la Suisse de l’Orient », comme on le croyait, jusqu’à ce qu’éclate la guerre entre les différentes minorités religieuses, en 1975. « Nous avons tous un peu de Liban dans notre cœur », conclut le Pr Georges Schaff, professeur de médecine à la retraite.
Cette page (parution les premier et troisième lundis de chaque mois) est réalisée en collaboration avec l’association RJLiban.
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