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Dernières Infos - Environnement

Émirats : Greenpeace avertit du risque de « désastre environnemental » après la collision de deux pétroliers


Des pétroliers dans le détroit d'Ormuz, le 21 décembre 2018. Photo d'archives REUTERS/Hamad I Mohammed/File Photo/File Photo

Greenpeace a mis en garde jeudi contre le risque de catastrophe écologique au large des Emirats arabes unis, après la collision il y a deux jours de deux pétroliers ayant provoqué un déversement d'hydrocarbures.

« Des images satellites montrent une large nappe d'hydrocarbures s'étendant sur environ 1.500 hectares à partir du lieu de l'accident entre les deux navires », a indiqué l'ONG dans un communiqué, exhortant les autorités à agir pour prévenir « un potentiel désastre environnemental » en mer d'Oman. 

Selon le ministère émirati de l'Energie, le pétrolier Adalyn, battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda, et le navire Front Eagle, battant pavillon du Liberia, sont entrés en collision dans la nuit de lundi à mardi au large du port émirati de Khor Fakkan, près du détroit d'Ormuz, en raison d' »une erreur de navigation de l'un des navires ». L'accident a provoqué « des dommages superficiels mineurs sur les coques extérieures des deux navires, un petit déversement de pétrole et un incendie » rapidement maîtrisé, tandis que 24 personnes ont été évacuées, a-t-il affirmé.

D'après Greenpeace, l'Adalyn, vieux de 23 ans, fait partie de la « flotte fantôme » russe, « un ensemble de pétroliers partiellement obsolètes qui opèrent en deçà des normes de sécurité et transportent du pétrole russe, même si sa cargaison actuelle est inconnue ». L'organisation estime qu'il pourrait transporter jusqu'à 70.000 tonnes de pétrole brut. Greenpeace « appelle toutes les autorités concernées à agir rapidement pour contenir le déversement et évaluer son impact écologique », a affirmé la responsable des campagnes pour la région, Farah Al Hattab. Les compagnie maritimes et les acteurs de l'industrie pétrolière doivent également faire preuve d'une « transparence totale concernant les conséquences environnementales des déversement de pétrole et les mesures prises pour le nettoyage », a-t-elle ajouté. 

La compagnie Frontline, propriétaire du Front Eagle, avait dit mardi à l'AFP qu'un incendie avait été éteint sur le pont du navire, et qu »aucune pollution n'a(vait) été rapportée pour l'heure ». 

Le détroit d'Ormuz est un lieu de passage stratégique entre la péninsule arabique et l'Iran, par où transite plus de 20% du pétrole brut mondial. 

Greenpeace a mis en garde jeudi contre le risque de catastrophe écologique au large des Emirats arabes unis, après la collision il y a deux jours de deux pétroliers ayant provoqué un déversement d'hydrocarbures.« Des images satellites montrent une large nappe d'hydrocarbures s'étendant sur environ 1.500 hectares à partir du lieu de l'accident entre les deux navires », a indiqué l'ONG dans un communiqué, exhortant les autorités à agir pour prévenir « un potentiel désastre environnemental » en mer d'Oman. Selon le ministère émirati de l'Energie, le pétrolier Adalyn, battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda, et le navire Front Eagle, battant pavillon du Liberia, sont entrés en collision dans la nuit de lundi à mardi au large du port émirati de Khor Fakkan, près du détroit d'Ormuz,...