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Campus - PATRIMOINE

Tripoli, un musée à ciel ouvert mis à l’honneur par l’AUF et ses partenaires

En partenariat avec la municipalité de Tripoli, la représentation de l’OIF pour le Moyen-Orient et le Groupe des ambassadeurs francophones du Liban, a organisé jeudi dernier une visite guidée pour découvrir la grande ville du Nord.

Tripoli, un musée à ciel ouvert mis à l’honneur par l’AUF et ses partenaires

La visite de Tripoli a pris départ au palais Naoufal à pied, en direction de la mosquée Mansouri, et s’est ensuite dirigée vers les caravansérails du savon et des tailleurs, en passant par le Hammam Ezzeddine avant d’aboutir à la citadelle Saint-Gilles. Photo OIF

C’est ce caractère historique de Tripoli qui a constitué l’une des principales motivations de l’organisation de cette visite. « Nous avons souhaité mettre en exergue Tripoli, qui est une ville de la jeunesse, de la culture, et de la francophonie », indique Jean-Noël Baléo, directeur régional de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) au Moyen-Orient. Autre objectif majeur : le renforcement des liens francophones. « Le mois de la francophonie est propice à l’organisation d’événements culturels et de communication vers le grand public, ce que nous avons fait pour souligner l’implantation solide de l’AUF à Tripoli, avec une manifestation différente de nos activités quotidiennes sur place, lesquelles sont tournées vers les formations au numérique, à l’employabilité et à l’entrepreneuriat étudiant », explique-t-il.

La planification de la visite de Tripoli est le résultat d’un travail collaboratif entre différents partenaires, francophones et locaux. M. Baléo précise : « La visite de différents sites a été conçue et organisée par l’équipe tripolitaine de l’AUF et par la municipalité de Tripoli. Ensuite, nos collègues de la Représentation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) au Moyen-Orient et le Groupe des ambassadeurs francophones, avec lesquels nous nous coordonnons étroitement, ont souhaité s’associer à cette manifestation. Celle-ci a été précédée, le matin même, de deux autres visites de terrain du groupe des ambassadeurs francophones, dans une séquence complète décentralisée d’une journée à Tripoli. »

Quant au choix de la grande ville du Liban-Nord, il semble avoir été évident, pour plusieurs considérations. D’une part, comme l’explique M. Baléo, « l’AUF est présente et très impliquée à Tripoli depuis 2010 », et cela à travers la présence d’un campus numérique francophone et bientôt d’un campus d’employabilité francophone, tous deux au sein de l’Université libanaise. À leur tour, ces derniers semblent avoir facilité le tissage de liens entre l’AUF et la ville. « Ces deux centres sont particulièrement actifs, ont noué de nombreux partenariats avec les forces vives du Nord, et sont connectés avec les autorités locales, la société civile, l’écosystème économique et bien entendu, avec l’ensemble de nos universités membres qui disposent d’un campus dans la région », ajoute Jean-Noël Baléo.D’autre part, il semble que la nature même de Tripoli a fait de cette dernière un choix certain pour une visite patrimoniale : « Tripoli, avec Saïda en miroir, c’est aussi une grande ville libanaise ancrée dans l’arabité, une ville d’histoire, multimillénaire, au patrimoine exceptionnel, mondial, privilège qu’elle partage avec quelques autres villes millénaires du Moyen-Orient », souligne le directeur régional de l’AUF. Une ville remarquable, qui se distingue sans doute aussi par les sites qu’elle héberge. La visite « VIP et ouverte au public », comme l’indique M. Baléo, a pris départ au palais Naoufal, villa du XVIIIe siècle et actuellement centre culturel de la municipalité de Tripoli, à pied, en direction de la mosquée Mansouri, et s’est ensuite dirigée vers les caravansérails du savon et des tailleurs, en passant par le Hammam Ezzeddine et finalement, elle a abouti à la citadelle Saint-Gilles. Ce parcours, accompagné par Mira Minkara, guide touristique tripolitaine, a permis aux participants de découvrir la ville et de s’immerger dans son riche patrimoine. Un patrimoine, insiste le directeur, qui « témoigne de l’histoire de la ville du Nord, qui fut tour à tour phénicienne, byzantine, fatimide, croisée, mamelouke, ottomane », et de souligner : « Tripoli, c’est surtout aujourd’hui une métropole vibrante qui dispose d’un réel potentiel économique et d’une jeunesse débordant d’énergie. » Mais, comme l’indique M. Baléo, « Tripoli reste un bastion de la francophonie au Liban, et les affinités entre la capitale du Nord et les pays et institutions francophones ont été mises en exergue ». Concrètement, cela se traduit par le rôle et activités de ces institutions sur le terrain : « La France, avec l’Institut français du Liban, ainsi que l’AUF, y disposent tous deux d’une implantation spécifique et sont présentes quotidiennement. L’AUF a par ailleurs été assez mobilisée sur le terrain de l’enseignement supérieur dans le domaine du patrimoine et de l’archéologie. » Enfin, l’organisation de cette visite guidée ne semble pas être une initiative isolée. Le responsable précise : « Nous serons certainement amenés à reconduire l’organisation de manifestations à Tripoli, ce que nous faisons déjà très régulièrement. » À titre d’exemple, l’AUF a organisé samedi dernier un hackathon régional, auquel a contribué Tripoli fortement. Elle y organisera bientôt un tournoi universitaire de football. Qu’en est-il de l’extension des activités dans d’autres villes du Liban ? « Nous sommes toujours partants, en partenariat avec nos membres au Liban : 26 universités et centres de recherche du pays, qui sont présents sur l’ensemble du territoire », répond Jean-Noël Baléo.


C’est ce caractère historique de Tripoli qui a constitué l’une des principales motivations de l’organisation de cette visite. « Nous avons souhaité mettre en exergue Tripoli, qui est une ville de la jeunesse, de la culture, et de la francophonie », indique Jean-Noël Baléo, directeur régional de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) au Moyen-Orient. Autre objectif majeur : le renforcement des liens francophones. « Le mois de la francophonie est propice à l’organisation d’événements culturels et de communication vers le grand public, ce que nous avons fait pour souligner l’implantation solide de l’AUF à Tripoli, avec une manifestation différente de nos activités quotidiennes sur place, lesquelles sont tournées vers les formations au numérique, à l’employabilité et à...
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