Le président français aux Invalides, à Paris, le 12 mars 2025. Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP
Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi qu'il recevrait le 28 mars à Paris son homologue libanais Joseph Aoun, nouvelle marque de l'engagement « total » de Paris pour le « redressement » et la « souveraineté » du Liban.
Emmanuel Macron a fait cette annonce sur le réseau social X en rendant compte d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre libanais Nawaf Salam, qu'il a félicité « pour le travail qu'il accomplit avec le gouvernement en faveur de l'unité, la sécurité et la stabilité du Liban ». « Nous avons évoqué les perspectives de reconstruction et les réformes qu'elle nécessite. Ce travail est essentiel pour le Liban et pour toute la région », a précisé le président français. « L'engagement de la France aux côtés du Liban reste total. Pour son redressement et pour sa souveraineté », a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron s'était rendu à Beyrouth le 17 janvier neuf jours seulement après l'accession à la présidence libanaise de l'ancien chef de l'armée. Celle-ci avait été suivie quatre jours plus tard par la nomination de Nawaf Salam au poste de Premier ministre, marquant un déblocage de la situation politique au Liban après environ deux années de vacance de la présidence. Le chef de l'Etat français avait alors annoncé la tenue d'une conférence internationale pour la reconstruction du Liban, après la guerre qui a opposé Israël au Hezbollah et a pris fin le 27 novembre dernier. Cette conférence destinée à mobiliser des financements devait coïncider avec une visite de Joseph Aoun à Paris, avait-il alors indiqué.
Annonce en arabe libanais
Le compte rendu de l'appel entre MM. Macron et Salam, et l'annonce de la rencontre avec Joseph Aoun a en outre été faite, sur le compte X du chef de l'Etat français, dans une seconde version en arabe libanais, qui a fait réagir les internautes.
« Vous parlez libanais maintenant, M. le président », a fait remarquer un utilisateur de X, tandis que d'autres lui ont rappelé que les Libanais parlent français. « Vous avez oublié qu'il y avait un mandat français » sur le pays du Cèdre, souligne l'un d'eux, en référence à la puissance mandataire exercée par Paris entre 1920 et 1943.
Mon commentaire était au sujet de la proposition PAGER et non Mr MaconDésolé
13 h 34, le 15 mars 2025